Six questions à Véronique Laprise conservatrice dans Beloeil-Chambly aux élections fédérales

La campagne électorale fédérale sera lancée prochainement. Différents candidats ont déjà annoncé leurs intentions. Le Journal vous présente chaque semaine le portrait de l’un d’eux.

Cette semaine, le Journal s’est entretenu avec Véronique Laprise, candidate pour le Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Beloeil-Chambly. Les élections auront lieu le 21 octobre, puisqu’elles sont désormais à date fixe.

Veuillez s’il vous plaît vous présenter et résumer votre parcours.

« J’ai un parcours professionnel en défense nationale. Je me suis enrôlée dans l’armée à 17 ans et j’ai dû quitter parce que je me suis blessée au dos et que je ne pouvais plus continuer mon entraînement militaire. J’ai dû faire le deuil de cette carrière. J’ai poursuivi ma carrière dans la GRC comme membre civil. Je fais des études au doctorat en études du religieux contemporain. Mes sujets d’études sont axés sur les façons dont les policiers interviennent auprès des personnes de différentes origines. »

Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer en politique?

« J’ai pris ma décision rapidement. J’ai un bac en sciences politiques et j’ai étudié la politique canadienne. Avec ma profession, je n‘avais pas le temps. Récemment, j’ai pris une pause de mon travail pour compléter mon doctorat. J’ai décidé de me présenter aux prochaines élections parce que j’ai été déçue du mandat de Trudeau. Les conservateurs ont un plan qui me rejoint au sujet des familles, du patrimoine et de l’environnement. J’ai été recrutée par Mathieu Daviault, avec qui je fais des arts martiaux. Les conservateurs avaient besoin de quelqu’un pour Beloeil-Chambly et il a pensé à moi. »

Qu’est-ce que représente la circonscription de Beloeil-Chambly pour vous?

« J’ai grandi à Saint-Bruno. J’ai pratiqué toutes mes activités sportives à Beloeil, Chambly et Saint-Jean. Je fais souvent du vélo le long du canal, je vais marcher au fort Chambly. Je suis très présente dans la région. Je reste à Saint-Jean, aux limites de Chambly, et je me cherche quelque chose à Chambly.  »

Quelle sera votre présence dans la circonscription durant la campagne?

« J’en suis présentement à la planification et à l’identification des besoins. Pendant les premières semaines, je veux prendre le pouls des gens et les écouter. Je veux aussi rencontrer les députés provinciaux et discuter avec eux. C’est sûr que je vais participer aux différents événements. Je veux rencontrer les gens et être présente, pas juste par le porte-à-porte. »

Quels sont les engagements que vous prendrez pour la circonscription?

« La circonscription est située le long du Richelieu. Il y a la présence de Parcs Canada et l’environnement autour des montagnes. Ce sont tous des sujets que je veux suivre de très près et bien représenter les citoyens aux nationaux. Sur le plan de la famille, les conservateurs ont des mesures et des actions concrètes en ce sens. La circonscription est dynamique. Les gens bougent et font des activités. Il faut qu’ils puissent encore le faire. »

Pourquoi le Québec doit-il élire des députés du Parti conservateur du Canada?

« Il y a une place pour le Québec dans la plate-forme du PCC. Andrew Sheer (le chef) respecte les compétences provinciales. Il sera donc toujours bien représenté. Le Parti a aussi un plan énergétique et j’invite les gens à le lire. Je me suis penchée attentivement sur son contenu, qui est réaliste. Il propose un échange d’énergie entre les provinces. Il y a de belles économies écoénergétiques intéressantes, surtout pour le Québec. »