Élections fédérales : des visages omniprésents

Les jeux sont ouverts et les dés sont lancés dans Beloeil-Chambly depuis que les partis ont désigné leurs candidats respectifs, parsemant dorénavant le paysage.

Les insignes tantôt bleues du Bloc, tantôt rouges des libéraux, dominent les panneaux d’affichage bordant les routes et les pistes cyclables.

Une campagne écolo et sécuritaire

« Vous constaterez que nos panneaux sont des deux côtés. Ils sont recyclables. Il n’y en aura pas beaucoup. Cette année, ce sera une campagne écologique », a déclaré la candidate libérale, Marie-Chantal Hamel, qui partage chaque affiche avec Justin Trudeau, et qui mise sur « les médias sociaux et traditionnels, en espérant que notre message sera transmis ». Elle assure que les équipes libérales seront préparées à faire campagne malgré la quatrième vague déclarée par les autorités sanitaires, et que « la question de la sécurité demeure primordiale. C’est pour cette raison que nous aurons une forte présence virtuelle et ferons preuve d’innovation. J’ai très hâte d’aller à la rencontre des électeurs. Je suis une personne de terrain et une femme du comté. Il sera important pour moi d’être présente et accessible si je suis élue, et je mise beaucoup là-dessus », a-t-elle exprimé au journal. « On en est maintenant à vouloir laisser les Canadiens s’exprimer sur la manière dont ils appréhendent leur avenir, et c’est maintenant ce rendez-vous qu’on leur donne », d’ajouter la candidate libérale.

« (…) nos panneaux sont des deux côtés (…) Il n’y en aura pas beaucoup. Cette année, ce sera une campagne écologique. » – Marie-Chantal Hamel

Quant au chef du Bloc, aussi à cheval sur le respect des mesures sanitaires en période de campagne, il se montre, comme son adversaire libérale, enthousiaste à l’idée de rencontrer les électeurs. « Les gens viennent vers nous et nous tendent la main, et ce n’est pas agréable de devoir refuser, mais c’est la rigueur que les circonstances nous imposent. Sinon, j’ai hâte d’aller voir le monde dans le comté ! Je suis allé à la rencontre des électeurs à quelques reprises au cours des dernières semaines, j’ai participé à la marche de la Fierté,  et même quand j’ai des activités comme cela à Montréal, je fais de la circonscription de Beloeil-Chambly mon point de chute », relate le chef du Bloc en entrevue, qui misera notamment sur le nationalisme économique québécois et l’environnement au cours de cette campagne.

Bientôt aussi dans le paysage

Et puisqu’ils se sont déclarés plus tard dans la course, il faudra attendre un peu plus longtemps pour croiser le regard des autres candidats.

La néo-démocrate Marie-Josée Béliveau a confié au journal en être encore à l’étape de récolter les 150 signatures requises pour appuyer sa candidature. « Vous me verrez bientôt sur les affiches ! », a-t-elle promis, devant l’entrée du marché Metro Collin où elle sollicitait lesdites signatures, la semaine passée.

Quant à Stéphane Robichaud, candidat conservateur, il espère avoir assez de temps pour s’affranchir de certaines étiquettes. « Une campagne de 36 jours, c’est court, j’aurais aimé que les électeurs aient le temps de bien connaître les conservateurs. Les gens nous connaissent moins et il y a des étiquettes desquelles j’aimerais me défaire. J’ai déjà été souverainiste, mais dans le but de contribuer à protéger la langue française. Et en tant que conservateur, je ne suis pas fédéraliste, je suis candidat pour le Québec. », a-t-il insisté.

Également absent sur les panneaux d’affichage, Fabrice Gélinas Larrain, candidat Vert, a déclaré qu’ « Il n’est pas le temps de déclencher des élections tandis que plusieurs d’entre nous ont besoin d’aide. Le Canada a besoin d’actions concrètes pour contrer la 4e vague, les feux de forêts, et le changement climatique. »