Les sommes d’argent ont été transmises afin d’appliquer le Plan de rattrapage scolaire

Dans les écoles du secteur Carignan-Chambly, 291 élèves ont été jumelés pour l’obtention d’une aide supplémentaire dans le cadre du Plan de rattrapage scolaire.

Québec injecte 300 M$ pour venir en aide aux élèves qui ont manqué des jours d’école en raison des grèves. Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) a reçu un montant total de près de 3,5 M$ pour l’année 2023-2024. La répartition de ce montant entre les écoles n’est cependant pas encore finalisée. Il n’est donc pas possible de dire, à ce jour, le montant d’argent que recevront spécifiquement les écoles de Carignan et de Chambly.

Quant à elles, les écoles de Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Marieville, Rougemont, Saint-Césaire et Sainte-Angèle-de-Monnoir ont ciblé 1 500 élèves qui bénéficieront d’une ou plusieurs mesures du Plan de rattrapage. Le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières (CSSDHR) a reçu un peu plus de 2 M$ pour des services liés au plan.

Rappelons que le Plan de rattrapage scolaire avait été annoncé le 9 janvier dernier, par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville. Après avoir pris acte de celui-ci, les centres de services scolaires ont débuté la planification pour cibler les besoins des élèves et identifier les volontaires intéressés et disponibles pour aider, en collaboration avec les équipes de leurs écoles.

Une grogne entendue

Le plan prévoyait que les épreuves ministérielles prévues à la fin du mois de mai et au début de juin soient reportées. 

Les syndicats ont fortement réagit à cette annonce surtout pour le primaire. « Les épreuves ministérielles étaient prévues depuis la fin de l’année scolaire. C’est inconcevable pour nos membres de les reporter », mentionne le Syndicat de Champlain. Cette « inconsidération » a fait « énormément » réagir les membres du syndicat. « Ils ont senti le ministère déconnecté », renchérit-il.

Après des représentations syndicales, le gouvernement a changé les dates des épreuves ministérielles du primaire pour tous les déplacer du 3 au 13 juin pour le primaire. Un compromis qui satisfait tout le monde.

Le CSSP se dit favorable au déplacement de certaines épreuves plus tardivement dans le calendrier scolaire afin de maximiser le temps d’apprentissage. « Toutes modifications représentent toutefois un défi puisque ces changements pourraient engendrer des conflits d’horaire avec les activités de l’école. Nous sommes confiants qu’un équilibre pourra être trouvé », fait part le CCSP. « La version corrigée des dates pour le primaire a été présentée et semble mieux s’ajuster aux besoins des écoles », avance de son côté le CSSDHR.