Fin de le grève illimitée pour les CPE

Les travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) se sont entendus avec Québec. La grève générale illimitée s’étant amorcée deux semaines plus tôt est donc annulée.

Les 400 établissements demeureront toutefois fermés encore quelques jours, le temps que les membres syndiqués se prononcent sur l’entente. Le vote devrait avoir lieu samedi.

Sur le territoire, la clientèle des CPE avait été épargnée. « Nous ne faisons pas la grève car nous ne sommes pas syndiqués. Aucun CPE de Chambly ne l’est, mais nous appuyons quand même ceux qui font la grève et sommes sensibles à la cause », avait confié au journal la directrice générale du CPE Franquette la grenouille, Mélanie Gauthier.

C’est avec Mathieu Lacombe, Ministre de la famille, que Sonia Lebel, présidente du Conseil du trésor, a conclu l’entente avec la Confédération des syndicats nationaux (CSN) concernant les éducateurs et les employés de soutien. « Cette entente de principe est le fruit d’un travail de collaboration de toutes les parties impliquées. Je suis très satisfaite que notre gouvernement ait octroyé des hausses historiques aux éducatrices. C’est une preuve que nous avons à cœur notre réseau », a écrit la députée de Champlain sur ses réseaux sociaux.

« Nous appuyons quand même ceux qui font la grève et sommes sensibles à la cause. » – Mélanie Gauthier

Garderies non subventionnées

En octobre dernier, les garderies non subventionnées (GNS) s’étaient levées également afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. C’était le cas de Renée Houle, directrice générale et propriétaire des garderies l’Ange Rumiel et Angelus, à Marieville, et Les Contes Enchantés, à Saint-Césaire. Ses éducatrices s’étaient fait entendre alors que des plages horaires avaient été ciblées pour fermer leur milieu de garde. « On veut négocier pour avoir des moyens financiers qui sont plus valorisants pour les milieux non subventionnés », avaient fait part la directrice générale. Mme Houle soutient qu’il est plus difficile de maintenir la main-d’œuvre en place à cause d’une compétition déloyale entre le public (CPE) et le privé (GNS) en raison des sources de financement qui diffèrent.