Entrepreneur et bon samaritain

L’entrepreneur Samuel Beaudoin, de la compagnie chamblyenne Habitations Haut Niveau, a équipé trois jeunes issus de deux familles pour la rentrée scolaire en se chargeant d’acheter le matériel se trouvant sur leur liste respective.

« On veut atténuer la mauvaise image que les gens peuvent avoir d’un entrepreneur qui a 30 ans et qui a du succès », explique Tristan Trifiro, directeur des ventes de l’entreprise. Il porte également le chapeau de celui qui alimente les réseaux sociaux et souhaite tisser un lien moins axé sur les affaires. « Avec ce genre d’action, on veut s’impliquer et s’engager au sein d’organismes et de la communauté », ajoute le directeur, qui a lui-même initié l’idée d’offrir les trousses scolaires.

L’idée, elle a été inspirée des abris de fortune pour sans-abri, offerts par l’humoriste Mike Ward, qui ont fait leur apparition au centre-ville de Drummondville ainsi qu’à Victoriaville. Une option de plus pour éviter aux gens de dormir dans la neige. « Ça touchait notre domaine, soit la construction », explique M. Trifiro. De cette prémisse est née l’initiative.

« On veut atténuer la mauvaise image que les gens peuvent avoir d’un entrepreneur qui a 30 ans et qui a du succès. » – Tristan Trifiro

Plusieurs demandes

La rentrée scolaire peut s’avérer une période stressante pour des foyers moins bien nantis financièrement. Habitations Haut Niveau a donc lancé l’appel à tous sur ses réseaux sociaux. La compagnie a demandé de recevoir le profil de familles et de leur enfant en message privé afin de faire son choix. « On a reçu de beaux profils. Plusieurs histoires touchantes. Je suis content de ce que l’on a reçu », établit Tristan Trifiro. « Le fait que ce soit en privé, ça enlève peut-être la gêne qu’ont les gens à demander de l’aide. Bien que ça passe un peu sous le radar, on le fait pour le bien que ça apporte », renchérit l’homme, qui se dit nourri par le sourire qu’il reçoit en allant porter les effets.

Outre la liste d’effets scolaires à se procurer, la compagnie demande les intérêts, les goûts et les couleurs préférées du jeune. « Quand un jeune trippe sur Spiderman et qu’il aime le bleu, quand tu arrives avec du matériel dans cette thématique, c’est le fun de lui voir la bette », convient le directeur des ventes. « Il y a la liste d’effets scolaires à acheter. Ça, je te dirais que c’est un peu plus plate, mais ça fait plaisir », termine en riant Tristan Trifiro.