Une saison des fraises réussie

FRUITS. Comme l’avaient envisagé les producteurs, la saison des fraises a été fructueuse cette année. En plus d’être bien garnis, les champs étaient remplis de cueilleurs en raison du beau temps.

Autant du côté des Jardins de Jacques à Richelieu que du Potager Mont-Rouge à Rougemont, la récolte a été plus de 30% supérieure à celle des années précédentes.

«C’est ma meilleure saison en 11 ans. Nous avons produit 5000 livres dans notre arpent», affirme Jacques Viens, le propriétaire des Jardins de Jacques.

Il indique que les 500 cueilleurs qui étaient de passage du 15 juin au 4 juillet ont ramassé plus de fraises qu’à l’habitude.

Du côté du Potager Mont-Rouge, ce sont 15 000 douzaines de casseaux de fraises qui ont été récoltées. Il s’agit donc d’une des plus grosses années de l’entreprise.

La copropriétaire, Marielle Farley, se réjouit que la saison ait perduré jusqu’à la fin du mois de juillet en raison du printemps frais et de la variété de fraises tardives que l’entreprise cultive. Les producteurs disposent actuellement d’environ 10 000 plants de ces fraises d’été, ce qui leur permet de produire un plus gros volume cette année.

L’eau, un défi

Le seul inconvénient de la saison est la faible quantité de pluie qui est tombée dans les derniers mois. M. Viens indique que l’entreprise a dû compenser le manque d’eau en utilisant un système d’irrigation. Toutefois, selon Mme Farley, il est préférable qu’il y ait moins de pluie que trop.

«Ça donne une meilleure qualité de fraises et le beau temps facilite la pollinisation et est préférable pour l’autocueillette», mentionne-t-elle.

Elle remarque que l’autocueillette est de plus en plus populaire et que les cueilleurs reviennent régulièrement au cours de la saison. C’est pourquoi elle mise sur une expérience de qualité en mettant ses plus beaux champs à la disposition des cueilleurs.

Afin de se rapprocher de ses clients et offrir le meilleur service possible, le Potager Mont-Rouge dispose aussi de quatre kiosques, dont deux à Marieville, un à Saint-Césaire et un à Saint-Pie.

Des prix stables

Les Jardins de Jacques tout comme le Potager Mont-Rouge ont tous deux choisi de conserver le même prix à la livre que l’an passé pour l’autocueillette. Toutefois, puisque les fraises déjà cueillies sont cultivées à l’aide du géotextile à Rougemont, leur prix est plus élevé en début de saison, au moment où elles sont plus rares.

«Elles sont plus chères, car leur production demande plus d’efforts et puisque les plastiques sont très dispendieux», explique Marielle Farley.

Elle souligne toutefois que le prix diminue plus la saison avance en raison de l’abondance des fraises. Elle remarque aussi que les clients sont au rendez-vous.

«Les consommateurs sont prêts à acheter local et ça nous encourage», affirme-t-elle.