Un entrepreneur de Marieville se démarque à l’international

ÉCONOMIE. Analyste en gestion des risques pour une banque, Benjamin Philion a fait le pari à la mi-vingtaine de quitter son emploi stable pour se lancer dans le domaine des technologies. L’entrepreneur derrière Neuvoo peut parler d’un risque calculé quelq

« J’ai fait des études en économie et je me suis découvert une passion pour les technologies et la création d’interfaces, raconte l’entrepreneur originaire de Marieville. J’ai commandé la liste des 1001 livres sur la programmation. Je lisais chaque soir pour apprendre. J’avais deux horaires. Un le jour à la banque et un autre le soir en programmation. »

Peu après, Benjamin Philion a lancé un premier site internet pour favoriser le transfert de bail de location de voitures.

De fil en aiguille, le site a connu une croissance et de plus en plus d’internautes s’y référaient. « Au départ, c’était gratuit. En voyant que ça grossissait, j’ai commencé à faire payer les annonceurs. Je me souviens encore de mon premier client », lance le créateur.

Au moment où son site est devenu plus lucratif que son emploi à la banque, M. Philion a décidé de faire le grand saut et de se consacrer entièrement à son nouveau projet.

Un défi de taille

Après deux ans, le jeune homme a vendu la moitié des parts de sa plateforme à son bon ami et partenaire, Maxime Groulx.

Il s’est alors lancé dans la réalisation de son rêve, en créant le site de moteur de recherche d’emplois Neuvoo, avec Maxime Droux et Lucas Martinez..

« Plusieurs points sont stressants dans un tel projet, il faut assurer une croissance et de la performance à nos investisseurs », affirme M. Philion.

Il s’agit selon lui d’un beau défi, pour arriver à suivre la cadence, dans un domaine où le changement est une constance.

Place à la relève

L’entrepreneur aimerait ouvrir un incubateur dans quelques années, pour soutenir de jeunes entreprises.

« Le spectre d’aide est vaste. Nous aimerions louer des bureaux à des petites entreprises prometteuses et leur apporter un soutien que ce soit avec du financement, de l’aide pour obtenir des crédits d’impôt ou même en comptabilité », a-t-il souhaité.