Remue-méninges à la Chambre de commerce

Les membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly (CCIBC) se sont virtuellement réunis pour un remue-méninges collectif, vendredi dernier, afin de faire émerger des idées de relance.

« Le brainstorm collectif, c’est un remue-méninges pour sortir des idées et rappeler que beaucoup d’aides sont offertes », souligne le président de la CCIBC, Sébastion Dion. « La difficulté, c’est de s’y retrouver, car parfois, le fait de bénéficier d’une quelconque aide financière nous empêchera d’en recevoir une autre. C’est ce que l’on veut démêler et valider auprès de nos membres, pour qu’ils soient au courant de l’aide à laquelle ils ont droit. »

Il confie qu’au sein des commerces non essentiels et des restaurants, il n’y a « malheureusement pas encore de lueur d’espoir. Certains sont pessimistes, ou se demandent s’il faudra attendre jusqu’en avril ou en mai pour rouvrir. On parle de relance, mais pour l’instant, on est tous sur pause. Quand la relance commencera, on veut être prêts ».

« (…) il y a toujours cette forte volonté de s’entraider au sein des membres. » – Sébastien Dion

Bien que les secteurs du commerce de détail alimentaire et du commerce en ligne s’en sortent très bien, « la situation des restaurants et des bars est honnêtement très préoccupante. Les commerces de la rue Bourgogne sont le cœur de la ville; on ne souhaite pas y voir les locaux vacants se multiplier ».

Alors que de plus en plus de membres manifestent leur désir de prendre le virage numérique, la CCIBC tente de les soutenir en ce sens. « Certains commerçants m’appellent pour connaître le meilleur logiciel. La rencontre a aussi pour but de les exposer aux idées et aux propositions de gens qui ont de l’expérience avec le commerce en ligne et qui ont pris ce virage depuis plusieurs années. Des pistes de solution en seront identifiées. »

La CCIBC entend aussi offrir des formations, en partenariat avec divers collaborateurs et plateformes, pour faciliter cette transition vers le numérique.

« Malgré que les temps soient excessivement difficiles depuis bientôt un an, il y a toujours cette forte volonté de s’entraider au sein des membres », assure M. Dion.