L’économie de Marieville dynamique malgré la fermeture de Parmalat

Les pertes encourues lors de la fermeture de l’entreprise laitière Parmalat l’an dernier ont eu un impact limitée sur l’économie locale de Marieville. Des instances comme la Ville, la chambre de commerce, la MRC et l’Union des producteurs agricoles se mon

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Selon la Ville de Marieville, il est trop tôt pour chiffrer la perte de revenus avec exactitude, car il n’est pas encore possible de faire une comparaison complète des années 2015 et 2016. La dernière facture de taxes payée par Parmalat à la Ville s’élevait à plus de 355 000$. La Ville indique donc que l’impact financier est bien réel, mais restreint par rapport au budget total de la Ville, qui s’élève à plus de 17 M$.

De plus, le budget 2016 de Marieville est de 71 000$ plus bas que celui de l’année précédente en raison des compressions budgétaires opérationnelles.

Maintien de la main d’oeuvre

Daniel Guillet, courtier franchisé de RE/MAX Difference à Marieville, remarque que même si quelques employés ont déménagé, cela n’a pas été suffisant pour affecter le marché immobilier. Seulement 28 des 92 employés qui ont perdu leur emploi résidaient à Marieville.

La directrice générale de la Chambre de commerce au Cœur de la Montérégie, Véronique Côté, se montre elle aussi optimiste. La perte est moins douloureuse étant donné que la majorité des employés sont restés dans la région et continuent de favoriser l’économie locale, croit-elle.

Mme Côté mentionne aussi que plusieurs autres entreprises, telles que Lassonde, Infasco, Bonduelle et Robert Transport, assurent le maintien de la ville et de la région sur le plan financier.

Comme l’explique le conseiller aux entreprises de la MRC de Rouville, Sébastien L’Heureux, la région compte plusieurs entreprises de transformation alimentaire qui embauchent parfois des employés d’autres compagnies comme Parmalat même s’ils n’ont pas l’expertise nécessaire.

«Nos entreprises ont une dynamique un peu particulière dans le sens que pour être capables d’attirer la main d’œuvre, elles doivent parfois accepter un employé qui n’a pas nécessairement de formation et le former dans leur usine», indique-t-il.

Les producteurs laitier épargnés

Le transport du lait à l’extérieur du territoire de Marieville n’affecte pas non plus les propriétaires de fermes laitières. Le président du syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Rouville, Yvon Boucher, mentionne que peu importe la distance parcourue, tous les producteurs laitiers payent les mêmes coûts de transport, soit 2,55$ pour 100 litres de lait.

Le copropriétaire de la ferme Myosotis à Marieville, Olivier Ostiguy, souligne toutefois que ce prix peut varier au fil du temps si de façon globale le kilométrage augmente.