La friperie La Fouinerie reprend du service

ÉCONOMIE. La friperie La Fouinerie a pu rouvrir ses portes en juin dernier grâce au Centre d’Action Bénévole de Saint-Césaire (CAB), qui a décidé de prendre en charge les activités à la suite de la fermeture de l’entreprise d’économie sociale Écolotex en

L’organisme qui éprouvait des difficultés financières remplissait différentes missions, dont la gestion de la friperie. Il recyclait autant des vêtements que des articles ménagers afin d’aider les personnes défavorisées en leur offrant des produits de qualité à moindre coût.

 De plus, Écolotex effectuait de la réinsertion socioprofessionnelle en engageant des personnes ayant de la difficulté à avoir accès au marché du travail ou qui souffraient d’un problème physique ou mental et avait besoin de sociabiliser.

Le CAB a donc repris sur son aile la friperie, dont elle s’était déjà occupée avant qu’elle soit sous la responsabilité d’Écolotex, en 2005.

«Il s’agit d’un défi très intéressant à relever. L’objectif de la friperie est d’offrir des produits de qualité à bas prix, permettant à la clientèle de réaliser des économies, que les familles pourront réinvestir dans des dépenses essentielles de base, telles la nourriture, le loyer, les études, etc.», soutient Nicole Vincelette, directrice générale du Centre d’Action Bénévole de Saint-Césaire et auparavant d’Écolotex.

Elle affirme que les activités de recyclage demeureront, mais de façon moins prononcée qu’avec Écolotex Pour le moment, le CAB n’axera pas sur la réinsertion sociale et misera davantage sur le recrutement de bénévoles pour soutenir les opérations quotidiennes.

 «J’espère que ça va bien aller et que les gens vont nous faire confiance. Je compte sur la collaboration des bénévoles et des partenaires», souligne la directrice générale.

Jusqu’à 2000 $ en moins

La situation de l’entreprise d’économie sociale s’est compliquée à compter de mai 2014, alors que les revenus liés aux ventes de la friperie ont commencé à diminuer. Le manque à gagner représentait entre 1000 et 2000 $ par mois.

«Les ventes ont été en chute libre presque tout le reste de l’année et il y a avait de moins en moins de bénévoles. C’est pourquoi lors de l’assemblée générale annuelle en mars, le conseil d’administration a décidé de mettre fin aux activités d’Écolotex», explique Mme Vincelette.

Selon elle, la baisse des revenus peut aussi s’explique par le fait qu’il y a une absence de marché pour le recyclage des vêtements d’hiver, alors que la compétition dans le secteur des friperies est en constante progression.