Dans l’espoir que ça cesse

Les assouplissements progressifs laissent présager des semaines plus clémentes pour les commerces qui ont écopé depuis le début de la pandémie.

« Tout le monde est content de rouvrir car l’élastique était tiré à son maximum, particulièrement en restauration », convient Anik Cormier, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly (CCIBC). Par ‘’élastique tiré au maximum’’, elle fait référence aux prêts gouvernementaux visant à soutenir des commerces, forcés de fermer temporairement leurs portes. « C’est bien beau les prêts mais une PME ne peut pas se permettre de payer des prêts pendant 5 ou 6 ans. Il faut que ça arrête quelque part », ajoute la présidente.

« Il faut que ça arrête quelque part. » – Anik Cormier

Rétention de la main-d’œuvre

« L’enjeu majeur » qu’identifie Mme Cormier est lié à la rétention de la main-d’œuvre concernant le tourisme et la restauration. Elle parle de trouver des outils pour supporter ses membres en cette matière. « Est-ce que ça se situe au niveau de la rémunération? », questionne-t-elle quant à d’éventuelles pistes de solutions. La CCIBC se tourne également du côté du gouvernement. « Il y a des accès que l’on peut offrir à nos membres et c’est ce sur quoi nous allons travailler dans divers comités », assure-t-elle.

Passeport vaccinal

Le passeport vaccinal demeure une mesure limitant l’accès aux commerces. Des personnes non-vaccinées ne peuvent toujours pas être accueillies dans plusieurs commerces. « Chez nos membres, personne ne s’est manifesté à l’encontre du passeport. Certains ont dit que c’était plus lourd car il fallait engager du personnel uniquement pour ça mais c’est un changement auquel certains se sont adaptés plus rapidement que d’autres », compare Anik Cormier.

L’assouplissement de certaines mesures devrait avoir pour effet de stimuler l’attraction vers le centre-ville de Chambly. « On s’attend à un effet positif. On va pouvoir mettre sur pied des événements et revenir à un rythme normal. On va recommencer à vivre », termine la présidente de la CCIBC.