Le grand amour entre Rougemont et le Japon

L’aventure japonaise se poursuit pour Michel Jodoin, dont la cidrerie et la spécialité rougemontoise ont fait fureur auprès du Consul général du Japon.

Ce dernier était venu au Québec à l’occasion de la floraison des pommiers, à Rougemont, un parallèle ayant été fait entre cette richesse saisonnière locale et le phénomène des cerisiers japonais. Aujourd’hui, la cidrerie de Michel Jodoin peut se targuer de faire partie de la centaine d’entreprises québécoises dont les produits ont été exportés au pays des chrysanthèmes.

L’ouverture d’un nouveau marché En 2020, les exportations ont totalisé 12,5 milliards de dollars pour ces entreprises, toutes industries confondues.

« Ça démontre que la promotion d’un territoire agrotouristique comme celui de Rougemont et l’agrotourisme sont rentables. » – Steve Flanagan

C’est donc à même le commerce Wine Styles, au cœur de Tokyo, que se vendent aujourd’hui les produits Michel Jodoin, mais dans un emballage revitalisé au goût japonais, tout en conservant leur saveur du bercail.

« Lors de la floraison des pommiers, le Consul était venu en mai. La suite de ça, c’est que Michel a demandé si quelqu’un au Japon serait intéressé à avoir ses cidres, et de là a eu lieu la discussion qui a permis de faire le pont avec le Japon et d’y exporter les produits. L’idée et l’initiative de Tourisme Rougemont de faire le lien entre la saison de la floraison des pommiers ici et celle du Hanami au Japon, et d’inviter le Consul général, a donc permis à Michel, sans que ce soit prévu dans son plan d’affaires, d’ouvrir le marché japonais. Ça démontre que la promotion d’un territoire agrotouristique comme celui de Rougemont et l’agrotourisme sont rentables », explique Steve Flanagan, porte-parole. « Non seulement les gens viennent à la rencontre des entreprises pour acheter des produits du terroir rougemontois, mais ce type d’initiative permet de faire rayonner Rougemont davantage, partout dans le monde. »