De jeunes entrepreneures

Trois Angèloiriennes participeront à La grande journée des petits entrepreneurs, le 3 juin prochain, installées tout près de la paroisse de Sainte-Angèle-de-Monnoir.

Sarah-Maude Jutras est devenue une habituée de cette journée mettant de l’avant la fibre entrepreneuriale. La jeune fille de 12 ans en sera à sa quatrième édition. Bracelets, crayons, pots de fleurs et porte-clés de lézard représentent ce qu’elle a confectionné dans le passé. Cette année, elle sera de retour avec ses pots de fleurs, bracelets et foulards.

À travers le projet, l’élève de cinquième année y exprime sa créativité. « J’aime dessiner et tout ce qui est bricolage », affirme Sarah-Maude, qui tricote ses foulards à l’aide d’un métier à tisser. Pour en fabriquer un, trois jours lui sont nécessaires.

Kelly-Anne Jutras est la sœur cadette de Sarah-Maude. Elle en sera aussi à sa quatrième édition à cette grande journée des petits entrepreneurs. De son côté, ses produits sont liés au domaine alimentaire. Suçons en chocolat, chocolats au caramel et maïs soufflé sont les fruits de son cru, ravissant les papilles gustatives de sa clientèle.

« J’aime beaucoup cuisiner et faire de la nourriture », explique la fille de 11 ans, qui travaille à la cafétéria de son école. Devant le succès connu, elle récidivera avec les mêmes produits cette année.

Oeuvrant dans le domaine de l’alimentation, Kelly-Anne se trouve devant un défi imposé. Pour que le produit demeure frais et savoureux, elle ne peut pas le préparer trop d’avance.

Une fois conçus, ses produits sont méticuleusement décorés et finement emballés, accentuant l’attrait envers ceux-ci.

Unies, les deux sœurs se présentent sous la même bannière de Bricos originaux et desserts réconfortants.

De son côté, Maëllie Massé en sera à sa seconde participation. L’an dernier, elle avait vendu ses chouchous à cheveux, ses coffres à crayons et ses tabliers. Sa technique de couture, elle l’a apprise de tutoriels sur Internet. Cette année, elle revient à la charge avec ses produits tout en bonifiant sa gamme de sacs à collation et de doudous pour enfant. « Je trouve que c’est pratique pour toutes les personnes qui en ont besoin », met de l’avant la jeune fille de 10 ans. Depuis maintenant deux ans, elle développe sa technique à la machine à coudre. La fille d’affaires a nommé son entreprise M.M. Créations.

Faire des sous

Tout bon entrepreneur souhaite faire des sous. C’est toutefois une autre motivation qui anime les trois filles. « Mon but, c’est plus de m’amuser », lance sans hésitation Sarah-Maude. Sagement, elle indique que l’argent qu’elle fera sera déposé dans son compte de banque. Il en va de même pour Kelly-Anne, qui placera aussi son argent à la banque. La mère des deux filles renchérit, mentionnant toutefois qu’elles pourront s’acheter un « petit jeu ou une petite surprise ».

En amont, elles ont établi un budget auquel elles doivent se coller. Sarah-Maude et Kelly-Anne ont bâti une liste de dépenses. C’est leur mère qui a assumé les coûts de départ pour l’achat des matériaux. « Sara-Maude regarde bien le coût des produits, à savoir si ça coûtera trop cher à faire et si elle pourra faire un profit en le vendant », relate Véronique Paré, mère des deux filles. À la fin de l’exercice, elles calculent leurs revenus, desquels elle soustrairont les dépenses initiales. Après avoir remboursé le coût des dépenses, elles auront dans leurs mains le fruit de leurs efforts : le profit.

Maëllie s’achètera des LEGO. « Je voudrais aussi m’acheter une chaise suspendue pour dehors », termine-t-elle.

La grande journée des petits entrepreneurs

Les jeunes citoyennes de Sainte-Angèle-de-Monnoir participeront à La grande journée des petits entrepreneurs, qui se tiendra le 3 juin prochain. L’organisation soulignera son 10e anniversaire. Il y a trois façons de participer à La grande journée des petits entrepreneurs. D’abord en s’installant devant une résidence privée si la réglementation municipale le permet, ou encore en se joignant à l’une des versions du Marché de petits entrepreneurs, qui se trouvent un peu partout au Québec. Les municipalités peuvent toutefois décider d’adopter des règles plus sévères, par exemple en interdisant les ventes-débarras. Il faut s’assurer de pouvoir dresser un stand devant une demeure, le 3 juin. Enfin, il est également possible d’y participer virtuellement.