Vingt ans de carrière pour Stefie Shock

Au parc des Ateliers de Chambly, Stefie Shock fera danser le public ce soir, le 24 juillet, dès 19 h 30, dans le cadre de son spectacle s’imbriquant dans la programmation de Sur l’air de Chambly.

Auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentiste, réalisateur et disc-jockey, Stefie Shock a sorti au printemps son cinquième album original s’intitulant Le fruit du hasard.

Comme le veut la coutume après une sortie, l’artiste est en période de tournée afin de mousser l’album principalement enregistré chez lui. « L’album est dans la continuité de ce que j’ai toujours fait. J’emprunte des styles en partant de toutes les époques dans le but d’en faire quelque chose qui me ressemble, avec ma signature musicale », explique l’homme, qui a remporté un Félix en 2004 pour l’album pop-rock de l’année. « Réalisant moi-même mes chansons, il est important que ça demeure une démarche personnelle. Je suis protecteur de mes chansons », complète-t-il.

« La confection de cet album s’est faite de façon plus sereine que d’autres. Tout semblait vouloir s’enchaîner fluidement. Ce n’était pas la bataille entre moi et le stylo, comme avec l’album Le Décor, dont l’écriture fut plus chaotique », conclut Stefie Shock quant à la production de Le fruit du hasard.

« Ce n’est pas une époque grandiose pour ceux qui fabriquent de la musique, mais ça prend quand même des chansons. »
– Stefie Shock

Vingt ans de carrière

Ayant enregistré son premier vrai album à Londres, en 1999, avec le réalisateur français Dimitri Tikovoï, Stefie Shock fête cette année ses vingt ans de métier. « C’est un marché difficile. Ce n’est pas une époque grandiose pour ceux qui fabriquent de la musique. C’est un métier plus précaire qu’auparavant, mais on continue, ça prend quand même des chansons », raisonne celui qui, au fil des années, s’est mérité le Prix Félix-Leclerc, le Prix Socan et le Prix Wallonie-Bruxelles.

Maladie mentale

Parce qu’il a reçu un diagnostic de troubles anxieux, M. Shock travaille de concert à faire tomber les tabous entourant la maladie mentale, alors qu’il fait partie des ambassadeurs de ‘’ Bell Cause pour la cause ‘’. « En ce qui a trait à ma carrière, peut-être que cet état a contribué à garder mon cerveau toujours sous forme d’alerte. Ça a possiblement stimulé ma créativité. Je ne pourrai jamais savoir à quoi aurait ressemblé ma carrière sans cette condition », conclut le chanteur que l’on distingue de par sa voix chaude.