Vanessa Pilon adopte Rougemont
Vanessa Pilon a choisi Rougemont pour élever sa famille. Elle a adopté l’endroit et a même entraîné son père au passage. Ce projet est au cœur de la websérie Chante-moi la pomme.
« J’ai décidé de faire un virage à 180 degrés quand je suis tombée enceinte. Ce n’était pas à Montréal que je voulais que ma fille grandisse. Quand j’ai découvert la région, j’ai trouvé que c’était parfait. C’est près de la ville, mais aussi très rural », indique-t-elle. L’animatrice et son conjoint, le chanteur Alex Nevsky, ont opté pour une maison à Rougemont adossée à un verger.
« Je voulais que notre fille ait accès à la nature. On embrasse les causes environnementales. Je trouve ça difficile à défendre sans être en contact avec la nature. Je voyais aussi beaucoup de négatif à Montréal. Le trafic, le stationnement, la pollution… Je trouvais que c’était payer cher pour la qualité de vie », soutient celle qui était une urbaine endurcie avant de faire le saut.
Chante-moi la pomme
La Rougemontoise d’adoption explique que sur le terrain de sa demeure, il y avait une maison mobile habitée sporadiquement. Finalement, le propriétaire leur a offert d’acheter la parcelle de terrain où elle se trouvait. Vanessa Pilon y a vu l’occasion de convaincre son père, le chanteur Michel Pilon, d’être son voisin.
S’est donc ensuivie une rénovation intensive en famille avec les impondérables qui l’accompagnent. C’est ce qui fait l’objet de la websérie de dix épisodes diffusée dans la section Véro.tv d’ICI TOU.TV EXTRA. Le tournage s’est déroulé sur un an et en pleine pandémie.
« Quand j’ai découvert la région, j’ai trouvé que c’était parfait. C’est près de la ville, mais aussi très rural. » – Vanessa Pilon
Bigénération
En offrant cette occasion à son père, elle souhaitait aussi rattraper certaines années de son enfance et offrir à sa petite Claire, 2 ans, un contact avec son grand-père. « À l’âge de 12 ans, j’avais déjà déménagé au moins dix fois. Mon père travaillait beaucoup. On n’avait pas tant de traditions familiales. Mes grands-parents étaient en Floride », raconte-t-elle.
Vanessa Pilon précise qu’actuellement, ils sont en période d’adaptation, mais que tout se passe bien. « Ce qui me touche le plus, c’est de voir ma fille avoir une relation avec son grand-père. C’est beau de voir le lien qui se crée », affirme la maman.
Allons boire ailleurs
Parallèlement au projet de rénovation à Rougemont, l’animatrice s’est aussi envolée un peu partout dans le monde pour
« aller boire ailleurs ».
Le projet initial de cette série, présentée à TV5, était de visiter 13 pays au fil de 13 épisodes différents. La pandémie est venue freiner l’élan et seulement six endroits ont pu être visités. La volonté de poursuivre la série lorsque ce sera possible y est toujours. Le plan est de se rendre au Japon au printemps.
« C’est une belle expérience, où la boisson est un prétexte de rencontres, pour aborder l’histoire d’un pays et faire des rencontres humaines », indique l’animatrice. Une série qui permet au téléspectateur de voyager en direct de son salon.
Pour elle, c’était le projet rêvé. « Ça correspond à 100 % de ce que je veux faire! Faire la guide de voyage partout dans le monde, c’est dans mon ADN. J’adore rencontrer des gens en voyage et j’aime l’approche documentaire parce que c’est naturel », relate-t-elle.
Vanessa Pilon travaille aussi sur d’autres projets, dont elle n’a pu dévoiler la nature pour le moment.
Famille
La maman aimerait aussi agrandir la famille. Cependant, la possibilité de reprendre le tournage d’Allons boire ailleurs n’est pas compatible avec ce projet pour le moment. « Je ne me casse pas la tête et je fais confiance au timing », résume-t-elle.
Son conjoint a été parmi ceux visés par les dénonciations au cours de l’été. « Il vit tout ça avec beaucoup de résilience et d’introspection. Il a envie de rectifier certaines informations; il y a eu beaucoup d’interprétations. Mais ce n’était pas le meilleur moment. Il fallait laisser la place aux victimes. J’ai hâte que les conversations aillent plus en profondeur », dit-elle. Vanessa Pilon ajoute que « comment il le vit et ce qu’il fera, ça lui appartient ».
Pour sa fille, elle souhaite que « la notion de consentement soit claire et qu’elle n’ait pas peur d’imposer ses limites ».