Un humoriste plein d’initiatives

Emrik Côté, humoriste, organise et anime la Soirée d’Humour au Vieux Bourgogne!, dont la quatrième édition aura lieu le 23 janvier au… Vieux Bourgogne.

Le Chamblyen de 21 ans, aussi portier au Vieux Bourgogne, ne manque pas d’initiative. Le 23 janvier, il présentera la quatrième édition mensuelle de ses soirées d’humour. Le concept qu’il anime propose chaque fois trois humoristes et un chroniqueur.

« Il y a une demande croissante en humour. Je trouvais que c’était une bonne idée d’organiser ce genre de soirée afin de dynamiser les lieux. La salle ici est parfaite pour ça et je tiens à remercier le Vieux Bourgogne d’avoir l’ouverture de me laisser monter ces soirées », considère avec reconnaissance Emrik Côté, qui a foulé les planches dans le passé dans un contexte théâtral.

Les soirées d’humour d’Emrik Côté suscitent déjà l’intérêt, comme en fait foi l’auditoire se déplaçant, entre autres, de Saint-Hyacinthe, de Montréal, de Repentigny, de Saint-Jean-sur-Richelieu, etc.

« Les gens apprécient l’ambiance. Ça rit beaucoup, le plaisir est au rendez-vous. On me dit que ce sont des soirées qui sortent de l’ordinaire. On ne fait pas ça pour l’argent. C’est vraiment le plaisir que l’on met de l’avant », dépeint le jeune homme, qui se qualifie de raconteur aimant communiquer l’anecdote.

« Oui, tout se dit, mais il y a une manière de le faire. » – Emrik Côté

Pourquoi l’humour?

Si l’humour semble si populaire, il doit y avoir un besoin à combler quelque part.

« Dans la société actuelle, il y a tant de sujets lourds. L’humain cherche à décrocher. L’humour permet au cerveau de se détendre, mais également d’ouvrir ses horizons. Aussi, ces rassemblements créent des moments intimes et festifs qui font du bien à l’humeur. Moi, c’est ce qui a sauvé ma vie », évoque l’homme, qui a commencé l’humour plus sérieusement un an auparavant.

Tout se dit en humour

La saga entourant Jérémy Gabriel et Mike Ward a fait couler beaucoup d’encre au cours des récentes semaines, remettant en question les limites de la liberté d’expression.

« Tout se dit en humour, mais quand ton style, c’est de l’humour noir, c’est un art qui se peaufine, tout comme l’absurde ou un autre style. Si tu débutes avec de l’humour noir, il se peut que tu formules mal ou que tu aies mal écrit sur des sujets sensibles. C’est un apprentissage qui demande du temps. Oui, tout se dit, mais il y a une manière de le faire », conclut l’humoriste, qui admire Yvon Deschamps et Michel Courtemanche, phénomène peu fréquent chez les gens de sa génération.

La soirée d’humour du 23 janvier, dès 20 h, mettra en vedette sur scène Lucas Boucher, Francis Rivest et JF Denommée, ainsi que Samuel Viens à la chronique.