«On s'est battu pour donner le maximum aux festivaliers» – Benoît Lemay, directeur exécutif

La 33e édition de l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu a été difficile. Alors qu’elle nous avait offert jusque-là un été quasi parfait, dame Nature s’est déchaînée du 13 au 21 août, forçant les organisateurs du festival à annuler d

Les organisateurs espéraient accueillir 400 000 festivaliers, cette année. Ils en auront finalement attiré un peu plus de 200 000, selon les estimations du directeur exécutif. «Je pense qu’on a franchi ce cap. C’est sûr qu’on espérait plus», admet le directeur exécutif, Benoît Lemay.

Il ajoute que les jours de pluie n’ont pas été «de simples jours de pluie». «Les années précédentes, quand il y avait de la pluie, les gens venaient quand même en partie. Cette année, c’était tellement intense que personne ne se rendait sur le site», rappelle-t-il.

Mesures d’urgence

Le 21 août, le site de l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu a carrément été fermé aux visiteurs en raison de vents violents, et ce, jusqu’en soirée. «Les vents étaient dangereux. Sur le site, on avait des pointes à 70 km/h et des objets volaient un peu partout», explique Benoit Lemay.

Le Show du ciel, qui devait entre autres réunir Marie-Ève Janvier, Jean-François Breau, Émilie Janvier et Alex Nevsky a été annulé. Jean-Marc Parent a toutefois pu présenter son numéro, devant quelque 3000 braves qui se sont déplacés à la dernière minute.

Le festival a tout de même enregistré quelques bonnes foules. Toujours populaires, les Cowboys Fringants ont permis à l’International de montgolfières de connaître «un de ses meilleurs vendredis», selon Benoit Lemay.

Les montgolfières toujours pertinentes

Les festivaliers ont eu droit à huit envolées seulement sur une possibilité de dix-huit.

En moyenne, douze envolées sont présentées durant le festival. Selon son directeur exécutif, Benoit Lemay, une «édition parfaite» en comporte 13.

«Une semaine comme ça, c’est difficile pour toute l’équipe et pour le moral, admet-il. Quand les ballons volent, les festivaliers restent sur le site et consomment. Une partie d’entre eux quitte le site quand les envolées sont annulées. Au moins, ça confirme qu’il y a encore un intérêt pour la montgolfière.»

Vers un déficit?

Au lendemain du festival, il était trop tôt pour parler de chiffres. Le directeur exécutif de l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu dit n’avoir aucune idée d’à combien pourrait s’élever le déficit, s’il y avait déficit. Il admet que «ça ne regarde pas bien».

Au cours des quatre dernières années, le festival a cumulé 1,7 M$ de déficits. Après cette édition difficile, doit-on s’attendre à des changements majeurs dans l’organisation?

«Est-ce que la durée du festival et les dates vont être réévaluées? Oui. C’est sûr qu’en neuf jours, on augmente notre potentiel de pluie, mais on étend aussi notre potentiel de vente. Ce sera à évaluer», commente Benoit Lemay.