Patrimoine : mettre en valeur le passé
Le MRC de Rouville a adopté l’inventaire du patrimoine bâti dans son secteur. Pour la première fois, ce sont 652 bâtiments qui seront répertoriés.
Les noyaux villageois de la 1re Rue à Richelieu, le chemin des Patriotes qui traverse la zone du nord au sud ou encore l’abbaye cistercienne de Rougemont et le port de Saint-Mathias : les points d’intérêt ne manquent pas dans ces villes et villages. Bientôt, les habitants et les touristes de la MRC de Rouville pourront en savoir plus sur l’histoire de la région grâce à l’inventaire du patrimoine bâti.
« Nous avons beaucoup de bâtiments anciens principalement résidentiels. Mais le côté agricole est aussi très riche dans la MRC. » – Philippe Théberge
« C’est la première fois que nous le réalisons de manière aussi complète, affirme Philippe Théberge, conseiller en aménagement du territoire à la MRC de Rouville. La MRC applique la Loi modifiant la Loi sur le patrimoine culturel, qui exige qu’une MRC établisse son inventaire des immeubles construits avant 1940 présentant une valeur patrimoniale. »
Au total, ce sont 652 bâtiments classés et mis en valeur dans la région. « Le patrimoine est assez varié, poursuit le conseiller en aménagement du territoire. Nous avons beaucoup de bâtiments anciens principalement résidentiels. Mais le côté agricole est aussi très riche dans la MRC, notamment grâce à ses chemins et rangs. On doit encore relever d’autres points d’intérêt. Dans chacune des municipalités, des événements et des personnages ont influencé le patrimoine. Une firme indépendante se charge de tout répertorier. »
Informer sur l’Histoire
L’histoire est riche. Claude De Ramezay, dont le nom a été donné à une école et à une rue de Marieville, a été commandant des troupes de la Nouvelle-France et gouverneur par intérim de la colonie. Le chemin de la Petite-Caroline et celui de la Grande-Caroline à Rougemont pourraient faire référence à Rosalie-Caroline Debartzch, auteure d’un journal intime qui témoigne de la société lors de certains événements des rebellions de 1837-1838. Son œuvre a été classée bien historique par le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
À terme, l’objectif est de connaître davantage le passé historique de la MRC de Rouville. « Cet inventaire permettra d’éclaircir notre histoire, assure Philippe Théberge. Il existe beaucoup d’informations à partager concernant l’évolution de l’occupation de la région. On va aussi se rendre compte de l’influence des rivières Richelieu et Yamaska durant plusieurs événements historiques. Cela concerne en majorité le XIXe siècle. »