Les bonheurs simples de Marcel Morin

L’artiste peintre de Richelieu Marcel Morin dépose sur toile « la poésie du quotidien », dans son exposition à l’espace galerie Hachem à Saint-Bruno-de-Montarville, du 2 au 31 juillet.
Quelques nouvelles œuvres s’ajoutent à la collection de l’artiste, originaire de la Saskatchewan. « Ils sont mieux composés, plus grands et aérés », décrit-il.
Pour cette collection, Marcel Morin s’est intéressé aux métiers. C’est le boucher du IGA à Richelieu qui lui a inspiré son tableau. Adepte de marche, son œil artistique reste à l’affût de tous ceux qui croisent sa route.
« J’ai eu un professeur qui disait que dans nos premières années comme artiste, on cherche à se guérir et que l’on porte ensuite notre regard sur les autres. Au cours des années, mon cheminement s’est décentré de moi-même », mentionne-t-il.
Avec une riche palette de couleurs et une approche caricaturale, les œuvres de Marcel Morin dégagent une forme de légèreté et de naïveté.
« Je cherche à faire ressortir les choses simples de la vie de tous les jours, qui forment des petits bonheurs que l’on perd souvent de vue », ajoute-t-il.
Honneurs
Après avoir exposé dans le cadre de la 45e exposition internationale du Cercle des artistes peintres et sculpteurs du Québec (CAPSQ), du 16 au 24 juin, à Villers-Cotterêts en France, le peintre a remporté une médaille d’or en art figuratif pour son œuvre Le pâtissier.
« Ça fait toujours un petit velours, reconnaît l’artiste. On est souvent habité par le doute et lorsqu’on reçoit des accolades, ça redonne confiance. C’est toujours une belle petite dose d’adrénaline qui nous pousse à continuer. »
Le Richelois expose aussi à la 46e exposition internationale à Bruges en Belgique du 13 au 19 juillet.
Né avec une malformation aux bras en raison de la thalidomide, rien n’arrête Marcel Morin, qui a parcouru le monde pour exposer ses œuvres. Il a jeté l’ancre à Richelieu en 2015, après avoir voyagé en Europe, en Chine et aux États-Unis, où il a présenté son travail.