Le danseur Vincent-Olivier Noiseux veut tenter sa chance

DANSE. Le danseur professionnel Vincent-Olivier Noiseux frémit à l’idée de pouvoir danser aux côtés de Janet Jackson, alors que la star vient d’annoncer une tournée mondiale pour 2015, sept ans après la sortie son dernier disque.

Le Johannais, qui est aussi le fils du directeur général du Journal de Chambly, a pu se faire remarquer lors d’une performance honorifique en hommage à trois artistes, dont Janet Jackson, aux BET Awards tout récemment. Il avait d’ailleurs été sélectionné par l’équipe de la célèbre membre de la famille Jackson pour ce numéro spécial.

«On a présenté un historique des chorégraphies de Janet. Nous ne savions pas qu’elle était en coulisses. À la fin de notre performance, elle est venue sur scène chercher son trophée. J’ai eu un moment de grande émotion quand je l’ai croisée .Ç’a été intense, disons!»

Et si les astres s’alignent pour Vincent-Olivier, son aventure avec Janet pourrait bien avoir une suite avec les prochaines auditions.

Comme elle vit maintenant au Moyen-Orient, l’espoir de la voir remonter sur scène s’estompait. Entre les branches, les rumeurs de son retour se faisaient de plus en plus persistantes. C’est excitant. Danser avec elle serait l’accomplissement ultime de ma carrière», poursuit Vincent.

Le danseur a toujours eu un faible pour la famille Jackson. Déjà à 4 ans, il se dandinait devant sa télé en imitant Michael Jackson, se souvient-il.

Danser à 30 ans

Vincent-Olivier a célébré ses 30 ans en compagnie de sa famille à Saint-Jean-sur-Richelieu cette semaine.

Vivant maintenant à Los Angeles où il mène une belle carrière, le danseur estime qu’il ne lui reste que cinq ou six bonnes années encore à fouler la scène aux côtés des stars internationales.

Il savoure donc chaque minute de son métier et ne regrette pas son choix de s’être exilé à L.A. à 26 ans pour vivre sa passion à fond.

«Je viens d’avoir 30 ans et je m’aperçois qu’il m’en reste moins devant moi. Je ne suis pas traumatisé par ça. Je réalise que le temps a passé tellement vite. J’avais 23 ans quand j’avais fait la téléréalité <I>So You think you can dance Canada<I>. J’ai toujours l’impression que c’était hier», lance Vincent-Olivier.

La trentaine représente pour lui les plus belles années à venir. Il croit d’ailleurs qu’il a pris la bonne décision en s’y rendant plus vieux. Comme il le dit; L.A., c’est fou comme ville et c’est un milieu difficile pour y faire sa place.

«Quand j’y suis débarqué à 26 ans, je me trouvais pas mal vieux pour repartir à zéro. Si j’avais été plus jeune, je ne pense pas que j’aurais fait long feu. Je n’aurais pas eu la «couenne» assez dure pour y survivre. J’ai beaucoup appris sur moi au cours de ces quatre années. Je suis rendu à un moment de ma vie où je me connais bien, où j’ai le loisir de choisir et d’être plus sélectif. J’ai appris à faire confiance à la vie et elle me le rend bien.»

Être à jour

Le métier de danseur professionnel est fait de tournées, de contrats de dernière minute, mais aussi de pauses. Lorsqu’il ne danse pas aux côtés de Katy Perry, Christina Aguilera ou Ricky Martin, ou dans des émissions de télé (Lypsinc Battle), Vincent participe à des classes de maîtres à L.A.

Le perfectionnement fait partie de son mode de vie. « Pour être à la page, il faut que tu te mettes à niveau. La danse est en constante évolution par rapport au style. Ce n’est pas tant dans le niveau de difficulté que dans le perfectionnement des petits détails. Dans le milieu de la danse pop urbaine que je fréquente, c’est la fusion des styles qui a présentement la cote. On ne danse plus aujourd’hui comme il y a 10 ans», estime Vincent.