Jamfola pourrait passer à Belle et Bum

Le groupe de jam et de percussion Jamfola est finaliste du concours de Belle et Bum, dont le prix comprend une participation à l’émission de télévision.
Le fondateur du groupe, Éric Lafontaine, était excité de passer au second tour quand il a téléphoné au Journal. Il s’est d’ailleurs empressé de communiquer la nouvelle dès qu’il l’a apprise, le 1 février à midi.
« Aller à Belle et Bum serait un bon putsch pour notre groupe. C’est une émission de grande écoute », souligne celui qui a une école de musique à Saint-Mathias-sur-Richelieu. Le groupe répète dans ces locaux.
Jamfola fait partie des dix finalistes du concours Le Rythme dans le sang, qui recherche le percussionniste amateur ou le groupe de percussionnistes amateurs avec le meilleur groove au Québec. Sur le site de Belle et Bum, on souligne que « le gagnant héritera d’une classe de maître avec Mélissa Lavergne et présentera un numéro unique à Belle et Bum, en plus de remporter la bourse Belle Gueule de 1 000 $. »
Un prix qui motive le groupe à participer. « Ce sont toutes des choses qu’on a envie de faire. Passer à Belle et Bum, c’est une belle plateforme pour se faire connaître. Mélissa Levergne, elle est bien connectée dans le monde du spectacle. On aurait l’occasion d’apprendre avec elle », mentionne M. Lafontaine.
Le gagnant sera déterminé par le vote du public, qui compte pour 40 % de la note et par celui du jury, qui représente 60 %. Les gens peuvent voter sur le site de Belle et Bum une fois par jour jusqu’au 18 février à midi. Le gagnant sera connu sur les ondes de l’émission le 2 mars et participera à l’émission diffusée le 9 mars.

« Passer à Belle et Bum, c’est une belle plateforme pour se faire connaître. » – Éric Lafontaine

Spectacle Chambly

Les participants devaient fournir une capsule vidéo de leur prestation. Jamfola a envoyé un clip du spectacle qu’il a présenté à Chambly à l’été 2018, dans le cadre des Samedis percutants. « C’était un beau moment. Il y avait beaucoup de monde », souligne M. Lafontaine.
En plus des membres du groupe, Jamfola avait invité un danseur pour faire bouger la foule, Mohamed Mara Ginola, un Guinéen, ainsi qu’un joueur de balafon, Mamadou Koita, du Burkina Faso. « Ils ont ajouté leur touche », mentionne le fondateur.
Le groupe a profité de ce spectacle pour enregistrer un CD. « Ça a été un de nos gros shows de cet été, dit-il. On avait la scène et la technique, tout était propice pour enregistrer » .
Le CD est sorti en novembre dernier. Il est disponible en version disque et aussi en version numérique sur les différentes plateformes de téléchargement de musique. « Lors du lancement, la vente s’est bien passée, indique le musicien. Le départ est bon. On en vend régulièrement à l’école. Mais on n’est pas encore assez gros pour être dans les Archambault. Peut-être que si on passe à Belle et Bum, on va réussir. »

Jamfola

Le groupe est composé de quatre musiciens provenant de différentes villes en périphérie de Saint-Mathias-sur-Richelieu, soit Éric Lafontaine, Guy Thibault, Sylvain Gagnon et Josée Olivieri.
Il a été créé en 2007, mais est plus sérieux depuis les dernières années. « On a commencé dans un garage et on a évolué. C’est plus sérieux depuis trois ou quatre ans », explique M. Lafontaine.
Sur le site du groupe, on indique que les « prestations sont festives, colorées et qu’elles mettent le djembé en avant-plan. Le groupe présente des rythmes percussifs festifs inspirés surtout de l’Afrique de l’Ouest. Il présente également des pièces enivrantes avec la profondeur des dunduns, les cloches ainsi que les voix ».

Percussions

M. Lafontaine aime le côté joyeux et festif des percussions. « J’ai toujours le sourire quand je joue. Ça me procure beaucoup de bonheur », raconte-t-il.
Le musicien ajoute que ça le garde en forme, puisque jouer de ces instruments est très physique.