Stéphane Fallu en vedette avec sa famille

L’humoriste Stéphane Fallu présente des vidéos mettant en vedette son quotidien en confinement dans sa maison de Chambly, avec ses enfants, Arthur, 9 ans, et Simone, 8 ans, ainsi que sa conjointe, sans oublier le chien, Gustave.

L’aventure a commencé un jour où son garçon écoutait la télévision dans le salon, sa conjointe et sa fille un film couchées dans la chambre. « Tout traînait partout. J’ai fait une vidéo en disant « ouais, ça va bien chez les Fallu! ». La réaction a été bonne. On en a fait d’autres », explique-t-il.

Le projet a pris de l’ampleur et maintenant chacune des capsules débute avec un générique d’introduction. « Avec les enfants, il n’y a pas de gags et de scénario. Les enfants participent. Je trouve ça juste ludique. On montre comment on passe au travers » , précise l’humoriste.

Il a également commencé, sur sa page Facebook, le Café photos avec Fallu. « J’ai fait un premier test. Il y a eu 20 000 visionnements. J’étais content. Ce sont des rencontres le dimanche matin. On prend un café et on jase de photos », relate-t-il.

L’idée lui est venue alors qu’il faisait du ménage dans ses photos. Il voulait aussi se différencier des autres. Stéphane Fallu compte recevoir des invités provenant de divers milieux.

« Tout le monde faisait des choses le soir, je me suis dit que j’allais le faire le dimanche matin. Je m’amuse. Ce n’est pas de gros gags. On fait des choses qui nous rassemblent. J’aime discuter. Ça fait de belles rencontres. Ça permet de connaître la personne autrement », dit-il.

« J’étais toujours sur la route avec un horaire chargé et tout a arrêté d’un coup sec. » – Stéphane Fallu

Changement de rythme

Le confinement lié à la COVID-19 a imposé « tout un changement de vie » à l’humoriste. « J’étais toujours sur la route avec un horaire chargé et tout a arrêté d’un coup sec. Au début, c’était angoissant, mais j’ai réussi à rester zen », soutient-il.

Stéphane Fallu présentait une douzaine de spectacles par mois en plus des tournages de Refuge animal. « Côté financement, ce n’est pas le fun. J’ai hâte que tout recommence, mais je ne sais pas quand. J’espère que les gens vont avoir le goût de se déplacer. Le volet tournage, on était une petite équipe, je garde espoir de recommencer », indique-t-il.

Le soir, il mentionne faire différentes activités sur le Web afin de s’occuper. Il participe notamment avec Phil Roy, qui propose un comédie club en ligne pour une centaine de personnes. « C’est un concept éclaté », précise le Chamblyen.

Durant son confinement, il écrit également. « Je ne veux pas juste parler de ça (de la COVID-19). Quand les shows vont repartir, est-ce qu’on va tous parler de ça? Je veux parler de ce qui me fait rire à travers tous ça », indique-t-il.

Manque

Il se réjouit que les siens soient tous en santé, mais se désole de ne pas pouvoir voir son monde.

« Ce qui me manque, c’est le contact avec les amis et la famille. Ils ont une place dans la vie qu’on ne se rendait pas compte avant. Je m’ennuie de faire des shows. De partir en auto pendant trois heures pour donner un show et revenir. De rencontrer de nouvelles personnes. Je m’ennuie d’aller dans un magasin, sans me sentir mal », affirme celui qui fêtera, comme les autres membres de sa famille son anniversaire en confinement.

De plus, il essaie d’aider son prochain comme il le peut, entre autres en mentionnant des microbrasseries et commerces dans ses capsules. Il fait aussi partie de la relance de la guignolée des médias qui encourage les gens à donner pour Moisson Montréal et Moisson Rive-Sud. « Il faut penser à eux si on peut donner un peu. C’est là qu’ils ont le plus de besoins », mentionne l’humoriste.