Benoit Dubuisson fait découvrir le Chapman stick
MUSIQUE. Le trio-jazz rock piloté par Benoit Dubuisson, Wave Soup, lancera son premier album, Tectonic, le 11 mai au Medley Simple Malt à Montréal. Le musicien de Carignan y mettra en valeur le Chapman stick, un instrument peu répandu dans la sp
Pour produire son album, Benoit Dubuisson s’est entouré de ses musiciens coup de cœur. « Les kings », Jacques Leblanc et Evelyne Lange, ont assuré la batterie, alors que Yannick Parent, les percussions.
Benoit Dubuisson sera accompagné du guitariste Marc-Gabriel Laverrière et du batteur Thierry Bergeron lors du lancement d’album.
« Pour moi, Wave Soup, c’est un collectif de musiciens qui tournent autour du stick », décrit-il.
Très perfectionniste, le musicien de 47 ans a à cœur de livrer le meilleur produit possible à chaque album.
« Tectonic, c’est ce que j’ai fait de mieux. Le prochain Wave Soup devra être encore meilleur », promet-il.
L’artiste souhaite multiplier les spectacles pour partager son art avec le plus grand nombre de mélomanes. « Je veux vivre jusqu’à 150 ans pour donner le plus de chansons possible », renchérit-il.
Instrument peu commun
« L’idée, c’était d’intégrer le stick à un contexte de jazz-rock. Je pensais que ça allait me prendre quelques mois, ça m’a pris sept ans », affirme l’artiste.
L’instrument est un dérivé de la guitare et compte 8, 10 ou 12 cordes frappées avec les doigts. Les cordes de la partie basse et de la portion mélodique sont amplifiées séparément.
« Le monde du stick est petit. On ne compte que 5000 personnes qui en jouent mondialement », précise le musicien.
Un défi de taille
Multiinstrumentiste, Benoit Dubuisson baigne dans la musique depuis l’enfance. Malgré son expérience, le Chapman stick lui a donné du fil à retordre.
« Je compare le stick à l’unicycle. La guitare, c’est comme la bicyclette. Tu commences à trouver ton équilibre sur les côtés. Avec le stick, comme en unicycle, on perd l’équilibre dans toutes les directions », image-t-il.
« Mon égo s’est démoli quand j’ai commencé à en jouer, confie-t-il. Je n’étais pas capable de sortir une chanson. C’est venu d’un coup, un bon jour. Maintenant, j’ai automatiquement des endorphines quand je joue!»
Si son instrument permet des techniques pour jouer rapidement, l’artiste ne voulait pas produire de la musique cérébrale. Il a préféré trouver l’équilibre entre la maîtrise des aptitudes et les mélodies.