Salles d’entraînement : Une réouverture pour la Saint-Valentin

C’est le 14 février que rouvriront les salles d’entraînement après une fermeture qui aura duré un peu moins de deux mois cette fois-ci.

Contrairement à ce que vivent plusieurs commerces après les Fêtes, le mois de janvier en est un important pour les salles d’entraînement. Motivée par de saines résolutions sur le plan physique, la clientèle occupe les lieux pour se remettre en forme ou tout simplement pour reprendre ses bonnes vieilles habitudes. Le mois de février en demeure un notable pour ce type de commerce. « On est contents et fébriles. Les mois à venir sont de bons mois pour nous. On reste positifs et on espère que l’engouement sera présent encore une fois », dit Antoine L’Estage, propriétaire du Crunch Fitness, à Chambly.

Recruter de la main-d’œuvre

Dans plusieurs secteurs professionnels, la rétention de personnel a été difficile en raison des nombreuses fermetures. Plusieurs travailleurs se sont réorientés, occasionnant des maux de tête aux employeurs lors des réouvertures. « C’est sûr que c’est difficile. Chaque fois, on a perdu quelques employés et on doit faire de nouvelles embauches. Mais, dans l’ensemble, on a été quand même ‘’chanceux’’. La grosse majorité des employés revient; on doit faire quelque chose de correct », mentionne en souriant M. L’Estage. Il explique la situation par le fait que ce segment du marché en est un qui attire les jeunes et que ceux-ci « l’apprécient peut-être plus que d’autres domaines ».

D’où vient le personnel?

Si le gouvernement essaie d’être créatif pour attirer les travailleurs dans le réseau scolaire et dans celui de la santé, un bassin d’employés potentiels semble être plus accessible pour les gyms. Àtravers ceux qui y travaillent en y mariant leurs études se trouvent des entraîneurs certifiés venant de divers moules. « Il y a des gens qui étudient en activité physique ou qui ont terminé leurs études. Il y a aussi nos professeurs de cours en groupe qui ont un autre emploi parallèlement. On n’a pas qu’un type de travailleur », dépeint M. L’Estage. À travers son personnel, le Crunch a aussi développé à l’interne. « On a aussi des gens qui ont commencé au service à la clientèle et qui se sont trouvé une passion. Ils ont décidé de suivre un cours, ont été coachés chez nous et ont gravi les échelons », termine le propriétaire.