Moins de souplesse chez les policiers

Les constats d’infraction salés ont commencé à être émis sur le territoire à ceux qui ne respectent pas les consignes gouvernementales de distanciation sociale et d’interdiction de se rassembler.

À la demande du premier ministre François Legault, les policiers ont diminué le seuil de tolérance envers ceux qui ne veulent pas entendre raison, compromettant l’effort que déploie la grande majorité des Québécois.

« Malheureusement, il y a encore des personnes qui se rassemblent et des entreprises de services non essentiels qui sont ouvertes malgré les annonces du gouvernement et de la Santé publique. La Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent sera moins tolérante envers les récalcitrants », avance Jean-Luc Tremblay, porte-parole de la Régie de police.

À la Sûreté du Québec (SQ), la porte-parole, Ingrid Asselin, partage les premiers chiffres. « Le nombre de constats d’infractions ou de rapports d’infractions générales signifiés est de 157. C’est un nombre sur le plan provincial. Nous ne décortiquerons pas par région ni par ville. »

« Une approche répressive sera appliquée sans hésitation si la situation l’exige. » – Régie intermunicipale de police Richelieu/Saint-Laurent

Amendes

En ce qui a trait au montant lié à l’infraction commise, ce n’est pas la police qui en détermine la valeur. Lors d’une infraction générale, la police rédige un procès-verbal décrivant l’intervention. Elle l’achemine ensuite au Directeur des poursuites criminelles et pénales en fonction d’un libellé précis qui, lui, déterminera l’amende. Les amendes varient de 1 000 $ à 6 000 $.

Approche répressive

Le niveau de suspicion est actuellement élevé. Bien qu’ils ne soient pas tous fondés, le nombre de signalements et dénonciations est à la hausse autant à la Régie de police qu’à la SQ.

Par l’entremise d’un communiqué, la Régie de police indique que « les interventions des policiers sont basées sur le jugement. Toutefois, étant consciente de l’importance de la situation actuelle, une approche répressive sera appliquée sans hésitation si la situation l’exige. »