Les établissements se préparent pour la vaccination des 5 à 11 ans

Depuis la semaine dernière, les établissements se préparent à accueillir les jeunes de 5 à 11 ans afin de les vacciner contre la COVID-19.

Des équipes du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre (CISSSMC) s’installent dans toutes les écoles primaires de la Montérégie pour vacciner les élèves âgés de 5 à 11 ans. Ce sont plusieurs travailleurs, des évaluateurs, des injecteurs, des aides de services et des agentes administratives, qui seront dépêchés pour l’opération. Au Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP), la vaccination a débuté le 29 novembre et se déroulera dans toutes les écoles primaires du centre, selon un horaire déterminé, dans les gymnases, les salles polyvalentes, etc. Elle s’effectuera pendant les heures de classe. Il y aura une pause de vaccination pendant la période du dîner, puisqu’il y a des élèves qui retournent dîner à la maison. Le consentement pourra être donné par un seul des deux parents, mais si jamais le second parent s’y opposait, il n’y aurait pas de vaccination pour l’élève.

Au Centre de services scolaire des Hautes-Rivières, la vaccination débutera le 6 décembre dans toutes les écoles primaires. Encore, des équipes du CISSSMC se déplaceront dans les établissements. Les gymnases seront aménagés de façon adéquate pour permettre l’activité. Pour qu’un enfant soit vacciné, les deux parents doivent consentir à sa vaccination.

Clinique de vaccination

Tout comme ce fut le cas lors de la vaccination des adultes, des cliniques de vaccination sont désormais ouvertes les soirs et les fins de semaine. Cette fois, il n’y a pas de centre prévu à Chambly. Les centres les plus proches sont situés à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Brossard.

Les directions de vaccination de tous les CISSS de la Montérégie ont dû rivaliser d’imagination pour décorer et animer leurs centres de vaccination afin de rendre l’expérience la plus agréable possible pour la jeune clientèle. Les lieux ont été décorés de ballons, de boules de Noël, d’affiches, et offriront des tatouages ainsi que des jeux, notamment des erreurs et cherche et trouve.

« Les réactions au vaccin contre la COVID sont, pour la plupart, d’intensité légère à modérée. Elles sont plus fréquentes au moment de la deuxième dose », indique la Direction de santé publique. Les symptômes les plus souvent notés par celle-ci sont : douleur, gonflement, rougeur au site d’injection, fatigue, mal de tête, douleurs musculaires, frissons, fièvre, diarrhée, vomissements, douleurs aux articulations. Ces effets peuvent être observés avec plusieurs vaccins administrés chez les enfants.

Les parents s’expriment sur la vaccination des 5 à 11 ans

 

 

Cynthia Marier, Chambly, 42 ans
« Honnêtement, je n’ai pas trop d’opinion. Je le vois comme n’importe quel autre vaccin. En tant qu’adultes, nous l’avons reçu et tout s’est bien déroulé. Donc, je n’ai pas vraiment de crainte. De plus, je souhaite activement un retour à la normale. Donc, je préfère mettre toutes les chances de notre côté. Oui, ils recevront le vaccin. »

 

 

Massimo Gallizzi, Chambly, 46 ans
« Il n’y a pas assez de recul pour valider l’efficacité ni les effets secondaires du vaccin, qui est toujours en phase expérimentale pour les adultes et absent pour les enfants. L’objectif du vaccin était de mettre fin à la pandémie, car il n’y a pas de traitement, et nous sommes rendus à une troisième dose de rappel, ce qui confirme que cette approche est un échec. C’est pour cette raison que les mesures du port du masque et de la distanciation physique sont toujours en vigueur. Il n’y a pas eu de décès COVID chez les 12 ans et moins au Québec, et c’est pour toutes ces raisons que je ne ferai pas vacciner mes enfants. »

 

 

Joanie Dionne, Rougemont, 34 ans
« J’ai fait beaucoup de lectures dans les derniers mois. Mes sources sont l’OMS, Québec Science, Futura, Société canadienne de pédiatrie et le médecin de mes enfants, qui a 4 enfants dans l’âge des miens, et qui a fait des lectures également avant de prendre sa décision. En gros, je souhaite éviter les effets de complication de la COVID, ou de la COVID longue pour mes enfants. Les risques sont réels et de plus en plus fréquents, vu qu’ils sont dans la minorité non vaccinée. Et, en espérant reprendre une vie scolaire plus normale, ma fille de 8 ans s’est fait vacciner le weekend dernier et mon garçon sera vacciné cet hiver. Il aura 5 ans à la fin décembre. »

 

 

Sandra Paquette, Chambly, 34 ans
« Nous sommes vaccinés, ainsi que mon garçon plus vieux de 14 ans, car il le désirait pour ne pas être restreint puisqu’il sort au restaurant, au cinéma, etc. Mon plus jeune aura 5 ans au mois de février. Depuis l’annonce, nous y pensons beaucoup, car on ne sait pas réellement les effets à long terme. J’ai toujours trouvé que la pression pour se faire vacciner était questionnable, donc nous sommes encore en questionnement à savoir si nous ferons vacciner notre plus jeune quand il atteindra ses 5 ans. »

 

 

William Bonin, Chambly, 37 ans
« Ma conjointe et moi n’avons pas la même opinion, mais on la respecte. Je pense que ce serait une bonne chose que ma fille soit vaccinée, alors que ma conjointe hésite un peu plus. Je crois qu’elle penche vers la vaccination, mais avant, elle veut parler au médecin de famille pour se rassurer. Je ne mentirai pas en disant que, pour moi aussi, il y a une petite hésitation dans ma tête, même si je sais que c’est probablement la meilleure chose à faire pour l’enfant. Aussi, ce qui peut faire pencher la balance, c’est si cela deviendra une condition à long terme pour voyager avec l’enfant. »

 

 

Fanny-Hélène Brodeur, Saint-Césaire, 39 ans
« Je ne vois pas pourquoi je ferais injecter mon enfant en pleine santé d’une substance très controversée s’il n’est même pas à risque d’avoir des complications de la COVID-19 . En plus, il a déjà eu la COVID. Pour mon fils de 8 ans, c’est non, je ne le fais pas vacciner. »