Du jamais vu à la Ferme Guyon

Le beau temps a emmené avec lui une clientèle massive à la Ferme Guyon, la plus volumineuse de son histoire.

« C’est le plus gros week-end de l’histoire de la ferme, s’empresse de relater Sébastien Dion, copropriétaire des lieux. Au niveau du chiffre d’affaires de l’horticulture, j’ai connu une hausse de 77 %. »

Sébastien Dion sentait venir ce retour à la terre, ce souci de savoir ce qui habite l’assiette en suivant la tangente plus biologique. Quand les commerces ont fermé en raison de la COVID, il ne savait même pas s’il allait avoir une saison de jardin.

« Quand le go a été donné, il a fallu s’ajuster rapidement avec les producteurs locaux. Le fait que les gens voyageront moins cette année peut expliquer le fait que ce budget se transpose sur la maison », analyse-t-il.

Pénurie de poules pondeuses

Sébastien Dion décortique en trois phases ses ventes.

« L’épicerie a pris son envol quand la pandémie a débuté. Ensuite, nous avons vendu toutes nos poules. En trois semaines, nous avons vendu ce que nous vendons en une année. Les gens nous en demandent et nous ne pouvons plus fournir. Finalement, la zone jardin, potager, fruitier, fines herbes, etc. a bouclé les phases. »

À travers cet achalandage, Sébastien Dion assure que « les mesures de sécurité imposées ont été prises très au sérieux» en ce qui a trait aux employés, sécurisant ainsi la clientèle.

Tout en focalisant sur le sérieux de la situation, M. Dion a également profité de l’occasion pour jouer avec les conversions d’unités de mesure en demandant de conserver deux mètres de distance ou cinq poules d’écart.