Des premiers cas de COVID-19 dans les écoles de la région

La rentrée est à peine amorcée que déjà des écoles ont dû faire face à des cas de personnes infectées à la COVID-19. L’école du Parchemin, à Carignan, et celles de Monnoir et de Ramezay, à Marieville, ont eu chacune au moins un cas d’individu ayant testé positif au virus qui circule depuis février au Québec.

Pour chacun des cas, il n’a pas été possible de savoir s’il s’agissait d’un élève ou d’un employé « pour des raisons de confidentialité ». Des lettres ont été envoyées aux parents mentionnant qu’un « résultat positif à un test de COVID-19 a été déclaré à l’école. Pour limiter la transmission, il a été demandé aux parents des enfants qui ont été en contact étroit avec la personne touchée de garder leur enfant à la maison. » Pour les autres parents, on demande toute même de surveiller l’apparition de symptômes liés à la COVID chez leur enfant.

Au centre de service scolaires des Patriotes (CSSP), on précise que la personne a été à l’école du Parchemin les 2, 3 et 4 septembre. Du côté du centre de service scolaires des Hautes-Rivières (CSSDHR), on mentionne que « tous les élèves du 3e cycle de l’école de Ramezay sont en quarantaine. Cette décision est prise par la Santé publique. L’équipe enseignante du cycle se rencontre pour la planification des contenus qui seront enseignés aux élèves confinés. Le déploiement des outils technologiques suit son cours. Les services éducatifs ainsi que les services des technologies de l’information du Centre de services scolaire sont en soutien à la direction d’établissement et à l’équipe-école. » Tous les parents des élèves concernés ont été avisé.

«Ils ont fait cinq jours d’école et ils sont en confinement… L’année va être longue !»  – Une mère

La lettre indique que la personne a été dans l’établissement les 1er et 2 septembre. Une mère d’une élève de 6e année de l’école de Ramezay, édifice Crevier, a mentionné au journal qu’on l’a avisé le 8 septembre en soirée que son enfant avait été en contact avec cette personne et qu’elle devait garder son enfant à la maison jusqu’au 16 septembre inclusivement. « Ils ont fait cinq jours d’école et ils sont en confinement… L’année va être longue ! » affirme-t-elle. Les parents ont ensuite été invités à aller chercher du matériel scolaire selon un horaire établi. L’école leur a indiqué travailler « à la mise en place d’un service pédagogique virtuel ». La lettre pour l’école de Monnoir, est datée du 2 septembre.

Les écoles sont demeurées ouvertes et les mesures d’hygiène sont maintenues afin d’éviter une nouvelle propagation.

Les centres de services scolaires soulignent travailler avec la santé publique et que la démarche demeure la même pour chacun des cas.« Chaque fois que nous sommes informé qu’un employé, un parent d’élève ou un élève a reçu un résultat positif à la COVID-19, l’école communique avec la Santé publique et celle-ci fait enquête. La Santé publique valide auprès de l’école quelles sont les mesures sanitaires mises en place et le processus de traçage des personnes qui pourraient avoir été en contact. Les informations fournies à la Santé publique permettent à celle-ci d’évaluer le niveau de risque pour les élèves et le personnel de l’école. Elle fournit alors à l’école les communications à transmettre aux parents et aux membres du personnel », a indiqué le CSSP.

Les CSS nous réfèrent à la Santé publique en précisant « ne pas être en mesure de répondre aux questions ».

Le gouvernement du Québec a publié le 4 septembre la liste des écoles de la province touchées par au moins un cas. Cette liste est mise à jour régulièrement. Pour le moment, que le cas de l’école de Monnoir figure à la liste à valider.