Au bal masqué

Des finissants privés du bal qui clôturait leur cycle de niveau secondaire ont eu l’occasion de souligner ce rituel autrement, au Familiprix de Chambly.

Désirant féliciter les étudiants, la pharmacie chamblyenne a souligné ce passage en offrant aux élèves une séance photos dans le respect des normes sanitaires. Les jeunes ont été invités, le 14 juin, à « se mettre sur leur 31 » et à « porter leur robe ou habit de bal s’ils l’avaient déjà ».

« Nous avons limité le nombre de personnes à la fois. Ça se déroulait principalement avec un masque. Les photos sans masque ont été prises en respectant la distanciation exigée », décrit Véronique Courchesne, gérante au Familiprix, qui mentionne que, malgré les conseils beauté prodigués sur place, les jeunes sont arrivées déjà maquillées et coiffées.

Un décor a été déployé afin d’égayer le paysage photographique. Tapis rouge et chapiteau ont fait partie des accessoires permettant d’asseoir l’ambiance. Un guide a dirigé les convives vers la zone des cosmétiques, là où des cadeaux ont été remis aux participants.

« Parce que de voir son bal de graduation être annulé par le Covid c’est « Pas rap toasté dans cassette. » – Familiprix

« On trouvait que c’était une bonne idée. On est restreints à cause de la COVID, mais la vie continue malgré les annulations. On trouve ça plate pour les jeunes », ajoute Mme Courchesne, qui précise que le propriétaire du Familiprix a immédiatement salué l’idée.

L’initiative, par ailleurs, est venue de Jade Veilleux, étudiante de cinquième secondaire, déçue de la situation, qui travaille à titre de commis au laboratoire du Familiprix.

Les photos ont été imprimées sur place, permettant de repartir avec celles-ci sans délai.

Publication populaire

L’invitation publiée sur la page Facebook du Familiprix a fait mouche et a atteint un large auditoire. De type humoristique, elle indiquait : « Parce que de terminer son secondaire, c’est ‘’Hyper Jello dans le sirop’’; parce que de voir son bal de graduation être annulé par la COVID, c’est ‘’Pas rap toasté dans cassette’’ », en référence au personnage de Jocelyne Letendre, psychologue, de l’émission Radio Enfer.