Vol à La Cabotine
Au cours de la nuit du 22 décembre, une femme s’est introduite par effraction dans un commerce situé sur la rue Ouellette à Marieville où elle aurait commis un vol d’argent.
La Sûreté du Québec (SQ) demande l’aide de la population afin d’identifier une suspecte d’introduction par effraction survenue dans un commerce situé à Marieville.
La suspecte serait grande et mince. Lors de l’événement, elle portait un manteau bourgogne et une casquette foncée avec une bande réfléchissante.
Ce vol ne ferait pas partie d’une série et serait un cas isolé. La suspecte risquerait des accusations d’introduction par effraction et de vol.
Toute personne qui aurait de l’information pouvant permettre de la retracer ou de l’identifier peut communiquer, confidentiellement, avec la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
La Cabotine
La Cabotine est un magasin de vêtements et d’articles usagés récupérant des produits en bon état pour les revendre à bas prix.
« Cet argent devait servir principalement à de l’aide alimentaire. » – Johanne Audet
« Ce sont plusieurs milliers de dollars que nous nous sommes fait voler, s’indigne Johanne Audet, directrice générale du CAB et de la Cabotine, qui effectuait son retour de vacances. C’est une grosse perte. Cet argent devait servir principalement à de l’aide alimentaire. Nous ne pourrons pas faire d’épiceries pour plusieurs familles. Le bon côté, c’est que nous avons encore plusieurs denrées du temps des Fêtes, mais c’est le groupe des viandes et des aliments frais qui écopera. »
Pas le premier vol
Bien que ce soit le premier par effraction, La Cabotine n’en est pas à son premier vol.
« Souvent, les gens déposent le matériel au porche de notre porte plutôt que dans les gros bacs. Nous voyons ensuite des voitures arriver, faire le tri dans les dons et repartir avec ce qu’ils veulent. Si ces gens étaient dans le besoin, je comprendrais, mais quand on voit leur voiture sur la caméra, ce n’est pas ce qu’ils dégagent. Nous encourageons les gens à faire leurs dons lors des heures d’ouverture. Humainement, il y a encore beaucoup de travail à faire », relate Mme Audet.
« Quand on voit la vidéo du vol, on constate que la personne savait ce qu’elle faisait. Elle s’est dirigée directement vers le coffre et est immédiatement ressortie », conclut amèrement la directrice générale, qui entame les démarches auprès de ses assurances.