Usine Parmalat à Marieville: La fin d’une époque

TRAVAIL. La multinationale Parmalat a mis un point final mercredi à sa présence à Marieville en fermant définitivement la porte de son usine de fabrication de produits laitiers.

Sur les 92 travailleurs de l’usine qui étaient en poste lors de l’annonce de la fermeture en février dernier, il n’en restait plus que 70, le 30 septembre.

Les opérations de l’usine se sont définitivement terminées le 28 septembre avec le nettoyage complet de l’usine par une trentaine de travailleurs. Lors de notre passage, le jour de la fermeture définitive, plus personne n’étaient en poste, mis à part le personnel administratif.

« Nous avons donnez congé à nos travailleurs pour la journée », nous a brièvement indiqué la directrice de l’usine, Christine Éthier sans vouloir livrer plus de commentaires.

Cette fermeture semble s’être déroulé tout en douceur. Même le syndicat estime que Parmalat a bien fait les choses, malgré l’arrêt définitif des opérations. «Les travailleurs ont quitté le cœur gros, mais paisiblement », a indiqué Stéphane Lacroix, directeur des relations publiques au Syndicat des Teamsters du Canada. « Il y a eu un comité de reclassement qui a aidé à une grande majorité des travailleurs à se trouver un emploi ».

Il appert que l’expertise de plusieurs travailleurs a profité à d’autres entreprises spécialisées dans la fabrication du lait. « Beaucoup d’employés de Parmalat étaient en demande et se sont fait solliciter dès l’annonce de la fermeture », dit le syndicat.

Parmalat offrait aux employés d’être transférés aux installations de Victoriaville, mais un seul d’entre eux a accepté.  Un bon nombre de travailleurs, qui avaient plus de 30 ans de service, ont même choisi de partir à la retraite. Ce qui réjouit le plus le syndicat, c’est la généreuse indemnité de départ pour chaque employé qui a été majoré de 4 semaines. « Dans certain cas, les gens avaient un an de prime de séparation », raconte le porte-parole syndical.