Une date incontournable

Les écoles du Centre de services scolaire Des Hautes-Rivières (CSSDHR) se sont retrouvées début mai pour le traditionnel triathlon. Un événement qui rassemble plus de 1 500 enfants.

Elles étaient toutes présentes! Venues de Saint-Mathias, de Richelieu ou encore de Marieville, les écoles ont toutes présenté leurs élèves de primaire au traditionnel triathlon du CSSDHR à Saint-Jean-sur-Richelieu. « Dès que l’on prononce le mot « triathlon », les enfants cherchent leurs équipiers, sourit Johanne Rodrigue, professeur d’éducation physique à l’école Pointe-Olivier de Saint-Mathias. Ils sont aussi un peu nerveux au début, car il subsiste de l’inconnu, mais au-delà du résultat, l’important est de réaliser l’épreuve et de s’amuser. »

Pour l’enseignante, participer à ce triathlon est une belle occasion de faire la promotion de ce sport.

« C’est l’occasion de faire quelque chose de nouveau. Nous voulons faire connaître la discipline ainsi que sa réalité. Dans le cadre du parascolaire au primaire, nous participons à une dizaine de tournois en fin de semaine durant l’année. »

Le triathlon du CSSDHR regroupe les trois disciplines de l’activité (natation, course à pied et cyclisme). Les distances, adaptées selon l’âge des participants, peuvent se couvrir en individuel ou en équipe. « C’est une bonne manière de pratiquer l’esprit d’équipe, renchérit Chad Boutin, directeur de l’école Marie-Rivier et membre du comité d’organisation. Notre but est de trouver des activités qui offrent une motivation à s’entraîner à un sport à découvrir. On propose quelques longueurs de natation, un kilomètre à pied ainsi qu’un autre à vélo. Nos installations s’y prêtent bien, puisque la course est faite de boucles. Nous n’avons qu’à compter le nombre de passages et le tout est entièrement sécuritaire. »

L’objectif est de permettre aux jeunes de s’essayer au sport et de susciter, pourquoi pas, des vocations.

« Nous organisons le triathlon depuis une dizaine d’années et il grossit, poursuit Chad Boutin. C’est un beau défi et cela peut donner la piqûre du sport. Notre rôle consiste aussi à prôner de saines habitudes de vie et nous montrons ainsi que le triathlon est accessible à tous. »

Préparation et sensibilisation

Afin de mieux accéder à cette compétition intensive, les jeunes peuvent se préparer l’espace d’une journée. « Le club Tribut, qui se situe au Haut-Richelieu, offre un plan de perfectionnement durant une journée de sensibilisation deux semaines avant la compétition, précise le directeur. Nous cherchons encore des écoles secondaires pour compléter nos participations à cet effet. »

À l’heure où les résultats sont sur le point de tomber, la fébrilité monte du côté de l’école Pointe-Olivier puisqu’un élève pourrait avoir remporté la première place dans sa catégorie. « On attend l’officialisation, mais nous ne cherchons pas forcément la performance, rappelle Johanne Rodrigue. Il gagnera une médaille. Mais surtout, tout le monde tient absolument à garder son dossard en souvenir. »