Tourisme : une année positive malgré la canicule

Les visites touristiques ont connu une légère baisse en comparaison à 2017, où la région de la MRC de Rouville a enregistré un record qui a été dopé par les festivités entourant le 375e de Montréal et le 150e du Canada.
Le bilan souligne que « 2017 fut l’année où se sont déroulées les festivités du 375e de Montréal et du 150e du Canada qui, soulignons-le, ont fait venir des milliers de visiteurs au Québec et dont nous avons su attirer certains d’entre eux considérant notre grande proximité de la grande métropole ».
Les grosses chaleurs et les médias ont été aussi pointés du doigt. « Pour 2018, nous pouvons sans doute attribuer une part de responsabilité à Dame nature, qui nous a offert plusieurs canicules, ainsi qu’une part aux médias, qui invitaient les gens à rester à la maison et à ne pas faire d’activités! »

« Si nous faisons abstraction de 2017, nous constatons une augmentation de 15 % du nombre de visiteurs. » – Mélanie Dubuc

Les conséquences du réchauffement climatique perturbent en effet certaines activités, comme on l’a constaté cet hiver avec les centres de ski. Faut-il alors mettre davantage l’accent sur l’accès à l’eau lors de périodes de canicule? « La dernière année, note Mélanie Dubuc, coordonnatrice aux activités touristiques, le camping du Domaine du rêve (à Sainte-Angèle-de-Monnoir) a attiré beaucoup de visiteurs grâce aux investissements réalisés pour la piscine. Ils en ont bénéficié. »
Mme Dubuc précise, à juste titre, que l’eau reste toujours attrayante, en faisant référence au Parc des voiles à Saint-Mathias-sur-Richelieu ainsi qu’aux activités nautiques dans le bassin de Chambly.

Légère baisse

Le Bureau d’information touristique (BIT) situé à Richelieu, accessible notamment par le Parc régional linéaire la Route des Champs, a accueilli, en 2018, 3393 visiteurs, soit une baisse de 572 personnes en comparaison à 2017. « Si nous faisons abstraction de 2017, nous constatons une augmentation de 15 % du nombre de visiteurs et d’actes d’information comparativement à 2016 (2949 visiteurs). » Le document fait état d’une augmentation d’actes réalisés au comptoir, ainsi qu’une hausse par téléphone et par courriels annuellement « justifiant la pertinence de maintenir nos bureaux ouverts, assurant ainsi une réponse rapide à toute demande d’information en saison touristique ».
La majorité des visiteurs est composée d’excursionnistes, étant donné l’offre agrotouristique du territoire. « De petites escapades à proximité de la métropole. Cependant, nous croyons qu’il y aurait possibilité d’augmenter le nombre de touristes en développant une offre d’hébergement plus grande et plus diversifiée. »
En proportions, les visiteurs se composent ainsi : 76 % du Québec, 12 % des États-Unis, 8 % de l’Ontario et 1 % respectivement du Canada et des Maritimes. Le BIT a accueilli des touristes de la France, de la Belgique, de l’Allemagne, du Mexique et même de l’Australie dans une proportion de 2 %. « Considérant le fait que la clientèle anglophone augmente chaque année, cela nous confirme que nous devons avoir des étudiants bilingues. »
Le BIT a reçu aussi des visiteurs qui voulaient obtenir de l’information touristique sur toutes les régions du Québec dans une proportion de 7,9 %, ainsi que sur le reste du Canada à une hauteur de 5 % et des États-Unis à raison de 2 %.
Plus de la moitié des demandes concernent le territoire du cœur de la Montérégie, principalement l’agrotourisme à 35 % et le cyclotourisme à 11 %.
Notons que la MRC devra, au cours des prochains mois, mettre en œuvre la phase 2 du Développement du réseau cyclable régional.
L’aménagement d’une aire de jeu à l’extérieur du BIT ainsi qu’un espace pour les personnes à mobilité réduite en partenariat avec la municipalité de Richelieu figurent parmi les projets de 2019. Une stagiaire sera embauchée à titre de chef d’équipe.
Le BIT offrira ses services à partir du 18 mai.