Un pompier de Marieville accusé
Un employé du Service de sécurité incendie de la Ville de Marieville a été accusé pour des infractions à caractère sexuel.
Les enquêteurs du poste de la MRC de Rouville ont procédé, le 4 juin dernier, à l’arrestation d’Alexandre Russell, 40 ans, de Marieville, relativement à des infractions à caractère sexuel. Il avait été arrêté une première fois le 13 août 2019. Suite à ces arrestations, il avait été libéré sous promesse de comparaître à une date ultérieure.
Le 29 juin dernier, le pompier a comparu au palais de justice de Saint-Hyacinthe et a été accusé de sept chefs d’accusation, notamment de leurre informatique et d’avoir transmis du matériel sexuellement explicite à une personne de moins de seize ans, d’agression sexuelle et, à des fins d’ordre sexuel, d’avoir touché une partie du corps d’un enfant de moins de quatorze ans.
« Il a été libéré par la suite. Il n’est pas demeuré détenu. On ne sait pas quand le procès s’amorcera », indique Ingrid Asselin des communications de la Sûreté du Québec (SQ).
Les événements, impliquant deux victimes d’âge mineur, se seraient produits entre les mois de septembre 2004 et juin 2005 ainsi qu’entre les mois de septembre 2013 et mars 2014.
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
Suspension avec solde
Par la voie d’un communiqué de presse, Joël Bélanger, directeur général de la municipalité émet ces mots :
« C’est avec stupéfaction que la Ville de Marieville vient d’apprendre les nouvelles allégations portées à l’endroit de l’un de ses employés du Service de sécurité incendie.
Nos premières pensées vont aux présumées victimes et à leurs familles. De tels agissements ne reflètent en aucun cas les valeurs de la Ville et de ses employés et ces révélations viennent jeter un éclairage nouveau sur l’affaire. Les fautes alléguées sont graves et inadmissibles.
L’employé est et demeure suspendu jusqu’à la conclusion de notre enquête administrative qui se poursuit. La Ville a rencontré l’employé à quelques reprises et est en attente de documents légaux qui viendront lui permettre de prendre une décision quant au statut d’emploi ».
La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.