Un nouveau départ pour Le gars fiable

Le Richelois Pietro Mancini, connu sous l’alter ego Le gars fiable, repositionne son image afin de pouvoir aider plus largement la population.

« Il y a quelque chose qui n’est pas clair dans mon message », définit Pietro Mancini. Il aide gratuitement ceux qui en ont besoin. Nettoyage de gouttières, montage de meubles, déplacement d’accessoires lourds, etc., font partie des multiples tâches que Le gars fiable accomplit pour ceux qui en font la requête.

« Les gens me demandent « Comment ça va, tes affaires de bon gars? ». Un peu avec l’attitude du bon gars à qui les filles ont dit toute sa vie « Je ne veux pas sortir avec toi, t’es un ami, t’es un bon gars ». Tu sais, le bon gars que tous tiennent pour acquis et qui est un peu beige, sans impact », résume Le gars fiable.

Cette « confusion » l’a poussé à agir et à retravailler son image. Vendredi soir dernier, lors d’un événement créé au parc Florence-Viens de Richelieu, Pietro Mancini est apparu vêtu ni plus ni moins que d’un costume de superhéros. « Je me fais souvent dire Tu es mon superhéros », rappelle-t-il humblement, après avoir aidé son prochain. L’habit, qui frappe l’imaginaire, sera utilisé lors des missions du gars fiable. Les accessoires du costume pourront être utilisés lors des tâches qu’il accomplit. « J’ai une cape rouge aimantée qui est une couverture de protection. Si je dois assembler un meuble sans maganer le plancher, je peux l’enlever et la remettre facilement »,
explique-t-il.

Bénévolement, un graphiste lui a créé un logo. Son site Web est aussi refait, toujours sans frais. Des professionnels en marketing l’ont aidé, sans charge, avec son image de marque. À son tour, il reçoit gratuitement de la communauté.

« Il y a quelque chose qui n’est pas clair dans mon message. »
– Pietro Mancini

Cette démarche menant à un renouveau, Pietro Mancini l’a amorcée dans le but de « rayonner davantage et de pouvoir en faire bénéficier un plus grand nombre ».

Pour que son projet subsiste, il fonctionne à l’aide de dons sous une base volontaire. « J’en suis à peu près à un cinquième de ce que ça me prend mensuellement pour arriver », termine le Richelois.