Un meneur naturel
À 16 ans, Alexandre Simard, cadet au corps de cadets 2793 Chambly, s’est vu remettre un certificat de reconnaissance lors de la séance du conseil de la Ville de Carignan, le 2 octobre.
Il ne suffit que de quelques mots afin de saisir la solidité du jeune homme. Cadet depuis quatre ans, Alexandre Simard impressionne par son assurance et son éloquence.
« C’est un garçon hyper-impliqué, peu importe l’activité. Il démontre un fort leadership; il représente un beau modèle. C’est ce que nous tentons de développer, de bons citoyens, éloquents avec de saines habitudes de vie », lance d’emblée Rudy Allen, capitaine des cadets de Chambly.
L’été 2019 a permis au Carignanois de voir du pays. Parmi les 18 000 cadets canadiens, il a fait partie des 60 sélectionnés, dont 15 Québécois, pour aller passer 6 semaines au Royaume-Uni.
« Nous avons fait deux semaines de visites culturelles en Écosse, deux semaines avec les cadets britanniques en Angleterre sur une base militaire, une semaine d’expédition au Pays de Galles, où j’ai fait du kayak de rivière dans les rapides, et une semaine et demie en Belgique et en France, particulièrement en Normandie où j’ai visité des champs de bataille et des cimetières du Commonwealth. Je reviens de là avec de la confiance. »
« Après 50 années à donner et à aider la communauté, c’est à nous de lui demander de l’aide. » – Alexandre Simard
Visibles bénévolement lors de divers événements impliquant la communauté, les cadets sont de jeunes humains fort utiles, et ce, de multiples façons.
« Nous aidons les gens qui sont dans le besoin, des aînés et des jeunes. À travers cela, on développe une expérience. Cependant, depuis février, mon corps de cadets n’a plus de local pour entreposer l’équipement comme les uniformes, le matériel d’expédition et le matériel pour nos cours, ni même pour nos nombreuses activités. Notre dernier local, l’ancienne caserne de pompiers, n’était plus sécuritaire et la Ville l’a repris. Voir mon corps de cadets et ses activités souffrir par une absence de matériel en raison de ce manque de local me fait vraiment mal au cœur. Si nous pouvions avoir de l’aide de la population, les jeunes du corps de cadets pourraient bénéficier des mêmes joies et du même environnement dont j’ai profité à mes débuts. Nous sommes une organisation jeunesse sans but lucratif, et après 50 années à donner et à aider la communauté, c’est à nous de lui demander de l’aide pour que la jeunesse d’aujourd’hui puisse avoir un avenir aussi brillant que le mien », clame de tout son cœur Alexandre Simard.