Marché de Noël de l'école Madeleine-Brousseau

Un marché de Noël présent pour la communauté

Les élèves de l’école Madeleine-Brousseau de Chambly ont uni leurs efforts afin d’aider la Maison Stéphane Fallu a recueillir de l’argent.

La créativité des élèves aura été au service de la communauté. En ce sens, une partie de l’argent amassé dans le cadre du huitième marché de Noël, organisé par l’équipe du service de garde de l’école, s’en est allée à la Maison Stéphane Fallu. Sur 4 700 $ de vente, 2 350 $ auront été généreusement remis à l’organisme. 

Déployés sur des tables, des produits artisanaux de toutes sortes étaient proposés à une clientèle notamment friande de dégoter un cadeau unique à offrir pour les Fêtes. Florence Pilotte et Sofia Vanasse accueillent le journal à leur kiosque. Ce sont des savons à la canne de Noël et au caramel écossais que les deux collègues ont confectionnés pour l’occasion. Florence révèle le secret derrière les ingrédients, en l’utilisation de lait de chèvre et d’huile d’olive. Pour se rendre à la finition du produit, elles auront dû respecter une démarche s’échelonnant sur plusieurs étapes. Complémentaires, leurs bombes de bain ont également été suggérées aux consommateurs présents. « Soit tu sens bon, soit tu n’utilises pas notre savon », lance Florence, en guise de slogan commercial accrocheur.

Un peu plus loin, Léonie Tardif et Justin St-Jean communiquent avec la clientèle, curieuse de leur marchandise. Ce sont des bricolages de Noël, dont des boules pour le sapin, qu’ils vendent. Dans ce cas, les producteurs auront été des élèves plus jeunes. Léonie et Justin ne sont là que pour expliquer le produit et en mousser la vente. 

« C’est un beau geste d’altruisme. » – Stéphane Fallu

L’importance d’aider

Le fait que l’argent aidera la Maison Stéphane Fallu interpelle les jeunes. « C’est important, car c’est pour des jeunes qui sortent de la DPJ (Direction de la protection de la jeunesse) et ils n’ont pas de moyens. Quand ils en sortent, ils n’ont peut-être plus de maison ni de famille », exprime d’une verve dégourdie Florence Pilotte.

« Il y a du monde qui n’ont pas la chance d’avoir tout ce que nous avons. On fait ça pour aider les autres qui en ont vraiment besoin », avance avec cœur Léonie Tardif.

Sur place, le journal tombe par hasard sur Stéphane Fallu. « Je trouve ça le fun que les gens redonnent à la communauté comme ça. C’est un beau geste d’altruisme », dit sur le vif l’humoriste chamblyen.