Un pesticide à la fois

Le 18 septembre, lors de son passage au Domaine Valton Osiris, ferme bio située à Saint-Mathias-sur-Richelieu, le chef du Bloc Yves-François Blanchet a annoncé que dès son retour à la Chambre des communes, il initiera un plan de retrait des pesticides néonicotinoïdes.

Entouré de quelques-uns des candidats de son équipe, l’ancien ministre de l’Environnement du gouvernement Marois a déclaré que les agriculteurs auraient quatre ans afin de se conformer et de changer cette méthode de faire qui met en péril, entre autres, la survie des insectes pollinisateurs.

« En collaboration avec le secteur agricole, nous développerons un mode de remplacement. Nous obtiendrons un financement, car personne ne peut être contre, à la hauteur de 300 millions de dollars que nous investirons dans la recherche afin de trouver de nouveaux modèles de développement économique qui soient compatibles avec les enjeux environnementaux », fait miroiter M. Blanchet.

300 millions de dollars – C’est le financement que souhaite obtenir le Bloc pour la recherche et la transition des producteurs.

Solutions concrètes

Éliminer des produits néfastes à certains égards, soit, mais implanter ce concept dans les pratiques usuelles demande une acclimatation. Il ne sera pas facile pour tous les agriculteurs de pallier cette interdiction sans solutions concrètes.

« On ne peut pas prendre de décision avant la consultation. On a déjà parlé au milieu agricole, on veut un échange continu. Si l’on prend une mesure trop radicale, on ne fait que braquer tout le monde et on ne progresse pas. Après les discussions, dès les premiers mois on aboutirait avec un plan d’action avec, en parallèle, un accompagnement, possiblement des compensations et assurément de la recherche », termine le chef quant aux mesures qu’offre le Bloc pour permettre aux agriculteurs de bien vivre la transition.