Un citoyen veut faire réduire la vitesse sur la route 227

SÉCURITÉ. Jacques Robillard, propriétaire des Autobus Robillard demande la réduction de la limite de vitesse de 90 à 50 km/h sur la route 227 à la hauteur de la route 112 en direction de Saint-Jean-Baptiste de Rouville et ce, jusqu’à la fin de la propriét

L’entrepreneur est inquiet pour la sécurité de ses employés qui empruntent cette route le matin, le midi et le soir. « Depuis plusieurs années, des gens roulent en fou dans les courbes et dépassent même dans les lignes doubles », fait remarquer Jacques Robillard, qui craint qu’un malheureux accident n’arrive un jour.  

« Il ne faut pas qu’une tragédie arrive », soupire –t-il. La situation l’inquiète tellement que l’homme d’affaires avait même déjà fait des représentations auprès de la ville de Marieville en 2006. « Ils avaient alors refusé ma demande », indique monsieur Robillard.

Par contre, cette fois-ci, l’actuel conseil municipal a appuyé la demande et a officiellement exigé du ministère des Transports de se pencher sur cette question.

Une résolution a été adoptée par le conseil de Marieville puis acheminée au ministère des Transports au cours des dernières semaines, puisqu’il s’agit d’une route provinciale.

Elle stipule que, pour des raisons de sécurité, « la Ville de Marieville demande une réduction de la vitesse à 50 km/h sur la route 227 à la hauteur de la route 112 en direction de Saint-Jean-Baptiste de Rouville et ce, jusqu’à la fin de la propriété de « Les Entreprises Raymond Robillard ».  

Au ministère des Transports, une porte-parole de la direction régionale de la Montérégie, Marie-Michelle Pilon, confirme que le ministère étudie présentement le dossier.  

Une route passante

Le tronçon routier qui préoccupe Jacques Robillard est un secteur passablement achalandé. « C’est une route qui permet à plusieurs automobilistes de se rendre rapidement de Marieville vers la municipalité de Sainte-Madeleine et d’emprunter l’autoroute 20 », explique M. Robillard. « Beaucoup d’automobilistes de la Montérégie l’emprunte ».

Ce dernier est confiant de voir son souhait exaucé puisque la limite de vitesse ne vise que quelques kilomètres, soit de son entreprise à l’intersection de la route 112.