Surplus de 1,1 M$ pour Richelieu
La municipalité de Richelieu a enregistré un surplus de 1 129 854 $, indique le rapport financier au 31 décembre 2017.
Le document, dont les élus ont pris acte lors de la dernière séance du conseil municipal, démontre que l’excédent, a indiqué le maire Jacques Ladouceur « provient de la combinaison de 436 102 $ de revenus non prévus et de 689 448 $ de moins que les dépenses budgétées ».
En entrevue, le maire explique que son administration agit de façon conservatrice lorsqu’elle prépare le budget. « Il y a eu près de 195 000 $ de plus en droit de mutation (taxe de bienvenue), ce qui démontre l’attrait que constitue la ville. »
Les nouvelles constructions et rénovations ont permis, par ailleurs, de garnir les coffres de la ville d’un montant de 125 000 $. Un montant de 50 000 $ a été économisé comme il n’y a pas eu d’élections en novembre dernier. Les candidats ayant été élus sans opposition. Le changement de la firme d’évaluation s’est traduit en outre par une autre économie de 41 603 $.
La Ville a pu récupérer 186 500 $ de l’Autorité régionale de transport métropolitain, auxquels s’ajoutent 107 789 $ venant de l’eau potable. Les deux montants seront réservés respectivement pour le transport en commun et l’eau potable. Le surplus non affecté atteint donc environ 840 000 $.
Au chapitre de la dette à l’ensemble, Richelieu a ramené le montant de 335 560 $ à 233 563 $. « La dette globale est de 7,7 millions de dollars, dont 2,5 M$ sont attribuables au gouvernement et 5 M$ aux riverains, détaille le maire. Il reste 233 563 $ à l’ensemble, ce qui permet à la Ville de construire une nouvelle caserne. »
233 563 $, c’est la dette réelle à l’ensemble.
Celle-ci a d’ailleurs fait l’objet lors de cette séance de l’adoption d’un règlement décrétant un emprunt de 3,8 millions de dollars.
90 sur 762 municipalités
Le maire évoque plusieurs travaux d’infrastructure qui ont été réalisés en 2017, et ce, « sans effet sur le compte de taxes ».
« Les réserves pour des projets importants comme l’agrandissement d’usine d’eau potable, la bio méthanisation et l’assainissement des eaux nous ont permis, au fil du temps, a mentionné le maire, d’absorber les soubresauts des dépenses municipales afin de minimiser les impacts financiers pour nos citoyens. Le rapport financier confirme d’ailleurs, une fois de plus, que la ville de Richelieu est en excellente santé financière. »
Une situation qui fait dire au maire que « la dernière édition du palmarès des municipalités du Québec nous positionnait toujours à la 90 position sur les 762 municipalités ».
D’autres échos
Les élus ont adopté deux résolutions pour une mise à jour de plusieurs points en rapport avec deux règlements, soit celui sur la circulation, le stationnement et la sécurité publique; l’autre ayant trait à l’urbanisme.
Le maire a expliqué que les changements dans une large mesure ont un rapport avec l’application en pratique desdits règlements. Il cite l’exemple de la permission d’avoir des poules dans le périmètre urbain alors que le règlement ne le mentionne pas dans… le périmètre rural.
La limitation de la vitesse sera elle aussi revue principalement dans les quartiers résidentiels. Des panneaux de 40 km/h devront être installés dans plusieurs endroits excepté les voies principales et les secteurs des écoles.
Par ailleurs, Gilles Marsolais, membre du comité de vigilance, évoquant « le déficit d’arbres », aurait souhaité que la Ville applique sa réglementation en matière de plantation d’arbres. Il demande à l’administration d’intervenir auprès des résidences dont la façade est dépourvue d’arbres.
Dans sa réponse, le maire souligne que Richelieu a un couvert forestier « de plus de 10 %, mais qu’il y a un manque dans le secteur rural où il est seulement de 8 % ». Le premier magistrat a rappelé aussi l’élimination d’un bon nombre de frênes et leur remplacement. Il dit privilégier la sensibilisation et cite l’exemple de tous les propriétaires qui ont été amenés à éliminer les fosses septiques.