Stationnements payants à Chambly: des contraventions profitables pour la ville
HORODATEURS. La mise en place des horodateurs dans le Vieux-Chambly a rapporté 55 135$ en deux mois. Les usagers indisciplinés ont été encore plus profitables pour les coffres de la Ville, leurs contraventions rapportant 69 000$.
Les revenus générés par les horodateurs sont investis pour la sauvegarde du patrimoine collectif, en plus de dynamiser le centre-ville. Cette mesure avait notamment été adoptée pour subventionner l’acquisition de la maison Boileau.
Au printemps, le maire de Chambly, Denis Lavoie, prévoyait que les horodateurs rapporteraient une somme de 250 000$ par année. Le montage financier de l’acquisition de la maison Boileau – achetée pour 550 000$ et qu’il faudra rénover- nécessite quant à lui une somme récurrente de 25 000$ chaque année pendant 20 ans provenant des horodateurs.
«Le plus gros stationnement [celui de la future bibliothèque et salle de spectacles multifonctionnelle] n’est pas encore construit, rappelle M. Lavoie. En seulement deux mois, nous sommes arrivés à amasser près de 125 000$. Il nous reste encore 35 semaines, je suis confiant que nous entrions dans nos prédictions.»
Des experts devront bientôt faire les évaluations de la maison Boileau, pour déterminer les travaux nécessaires à sa restauration. La Ville aura ensuite une meilleure idée du montant nécessaire à investir pour procéder aux travaux.
Faire les frais
Au total, l’implantation des stationnements payants aura coûté à la Ville près de 10 000$ pour payer l’équipement ainsi que le salaire des appariteurs.
«Les coûts nous permettent de travailler à préserver nos acquis, pour rendre notre centre-ville plus attractif. En plus, nous conservons la gratuité pour les résidents», mentionne le maire.
Un total de 8025 vignettes ont été remises aux citoyens de Chambly, qui leur permettent de profiter des stationnements gratuitement.
Un changement de tarif ou d’horaire est-il à prévoir pour les prochaines saisons? «Il n’y a aucun changement au radar pour l’instant», assure M. Lavoie.
