Sixième dîner du maire

Chambly. La Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly (CCIBC)a présenté le dîner du maire le 22 février au restaurant Le Fourquet Fourchette à Chambly.
Le maire de Chambly, Denis Lavoie, est revenu sur son bilan de 2017 et sur les perspectives de son programme en 2018.
Pour l’occasion, une centaine de personnes issues du monde des affaires de Chambly et du secteur communautaire ont assisté à la présentation du maire. Le député fédéral de Belœil-Chambly, nouvellement élu président du caucus du NPD, Matthew Dubé et les représentants du député provincial caquiste de Chambly Jean-François Roberge ont été remerciés dès le début de leur présence par le maire.
Le bilan
Pour une sixième fois, après un quatrième mandat consécutif, le maire s’est adonné à l’exercice de présenter son bilan. Il s’est rappelé qu’en 2005, alors qu’il gagnait l’élection municipale par une voix « Chambly comptait 21 063 habitants. En 2018, nous sommes 30 082. Il y a eu une progression de 10 milles personnes en 13 ans, c’est énorme. Il y a eu là un défi d’intégration. »
Un des accomplissements qu’il revendique est d’avoir fait en 2015 un diagnostic du personnel de la municipalité. « Cela n’avait jamais été fait. Il y avait des gens qui travaillaient depuis 25 ans à la Ville et qui n’avaient jamais été évalués. »
Son rôle est de « gérer l’argent du peuple » et il prétend bien le faire en étant l’une des villes les mieux gérées du Québec selon une étude de HECMontréal. « Nos dépenses par habitant sont de 1 164 $. C’est 35 % de moins que la moyenne provinciale. » Il reconnaît cependant que la forte croissance de la population dans la ville n’y est pas pour rien.
Matières organiques
Depuis janvier, Chambly procède à la collecte des matières organiques. Un événement qu’a voulu souligner et encourager le maire. « En 2015, 17 % de nos matières étaient recyclés. Nous étions la pire ville. Désormais nous allons atteindre 60 %. Tout le monde doit participer. »
Lors du dernier rapport financier, il a souligné qu’il y avait eu un surplus budgétaire de 7 millions de dollars. « Un surplus record essentiellement grâce à la croissance résidentielle. » Ceci a contribué à une importante diminution de la dette depuis 2012. Les événements culturels ont aussi bénéficié de ces revenus à hauteur de 271 700 $ pour l’organisation des activités. C’est aussi 1 M$ qui a été redistribué aux contribuables. « Cela ne nous donne rien les surplus, alors nous les avons redonnés à la population », explique-t-il.

« Mon engagement est de garder les taxes résidentielles et les taxes commerciales les plus basses sur la Rive-Sud. » – Denis Lavoie

Et après ?
L’année à venir est déjà très attendue par tous et devrait être marquée par l’arrivée du Pôle du savoir, de l’histoire et de la culture. L’ouverture est toujours prévue en décembre 2018. Les fondations sont faites, et la bâtisse est construite en usine et sera assemblée à la fin de l’hiver.
L’objectif du maire en 2018 est de respecter ses engagements électoraux. « Mon engagement est de garder les taxes résidentielles et les taxes commerciales les plus basses sur la Rive-Sud. J’ai baissé la dette de 50 % en 6 ans, baissé le fardeau fiscal de 58 % pour chaque citoyen. » Il souhaite une meilleure fluidité du trafic. En prévoyant l’élargissement sur trois voies du boulevard Périgny, le maire voit là un moyen de fluidifier la circulation. Des travaux qui risquent d’être entravés par le rejet du plan d’urbanisme par la population la semaine dernière.
Sur la route 112, entre le pont et l’autoroute 30, le maire se dit déjà prêt depuis l’été dernier. « On attend après le ministère des Transports du Québec (MTQ). » Le MTQdoit y investir 42 M$, mais le projet a été ralenti à la suite de la grève des ingénieurs l’an dernier.