Richelieu s’entend avec ses pompiers

Après des années de négociations qui se sont terminées en arbitrage, la Ville de Richelieu et le Syndicat des pompiers ont fini par signer leur première convention collective.

La Ville souligne par communiqué que les élus ont « voté en faveur de la signature par la Ville et les représentants des pompiers de la Municipalité d’une première convention collective », lors d’une séance extraordinaire tenue le 13 mai.

L’entente a été entérinée par les deux parties le 15 mai. Elle prendra fin le 25 octobre 2022.

Les pompiers de Richelieu sont syndiqués depuis 2016. Ils doivent donc maintenant avoir une convention collective pour régir leurs conditions de travail. Auparavant, ils avaient une entente de travail.

La Ville et le Syndicat devaient donc établir tous les points de cette première convention. Le président du Syndicat, Olivier Lebeau, avait indiqué au journal, lors de l’annonce de l’arbitrage, qu’une « première convention, c’est plus long à négocier. Il faut repasser tous les points de A à Z ».

Il affirmait que la majorité des points avaient été réglés. Un dossier causait divergence, soit le double emploi. Les pompiers, qui sont employés  à temps partiel, souhaitaient pouvoir travailler aussi à Chambly puisqu’il n’y a pas d’entente d’aide de service entre les deux villes.

2022

La convention collective des pompiers prendra fin le 25 octobre 2022.

Selon les informations obtenues par la Ville de Richelieu, « la convention collective prévoit que l’une des conditions d’obtention et de maintien d’emploi est de ne pas occuper un poste de pompier à temps partiel pour les villes de Chambly, Marieville et Saint-Mathias-sur-Richelieu ».

Avant de se rendre en arbitrage, les parties avaient eu recours à de la médiation à partir de janvier 2019. À la fin de l’année, puisqu’il n’y avait toujours pas d’entente,  le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a nommé un conseil de règlement des différends entre la Ville et le Syndicat des pompiers.

Au moment d’écrire ces lignes, il n’avait pas été possible d’obtenir le commentaire du président du Syndicat des pompiers.