Répartition scolaire à Carignan : des fratries séparées
Des familles de Carignan se plaignent de possibles séparations de fratries entre les écoles du Parchemin et le nouvel établissement. Une mesure prise lors de la nouvelle répartition scolaire.
Début décembre, les parents de Chambly se réjouissaient du statu quo concernant la fréquentation de l’école Madeleine-Brousseau. Cette fois, ce sont des familles des rues Gertrude et Marie-Anne qui se font entendre auprès du Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP).
« Le CSSP a fait un plan de répartition pour garder la stabilité de nos enfants, explique Caroline Caralexidis, mère de deux enfants dans le secteur. Il a ajouté une mesure transitoire pour que les enfants qui fréquentent actuellement l’école du Parchemin restent à cette école, laissant le choix aux parents qui le désirent de les transférer à la nouvelle école. Par contre, il subsiste un enjeu majeur, soit la fratrie qui n’a pas cette mesure transitoire. »
Désormais, Caroline Caralexidis se bat pour sa cause. « On est une dizaine de familles concernées. Ma fille est à l’école du Parchemin et mon fils, qui fera prochainement sa rentrée, devra aller à la nouvelle école. Il va perdre ses amis. » Devant cette situation, la mère de famille possède trois options, qui ne lui conviennent pas. « Mes deux enfants pourraient être transférés à la nouvelle école, je pourrais faire un choix-école chaque année pour que mon fils soit avec sa sœur à l’école du Parchemin ou bien laisser mes enfants être séparés. Ces choix ne sont pas dans l’intérêt des enfants ni des familles. »
Quel recours?
Selon la résidente de Carignan, le processus de cette répartition n’est pas clair. « C’est la direction de l’école du Parchemin qui nous a avertis. Nous devions faire un choix avant le 9 février et c’est une décision vraiment difficile à prendre. On a envoyé des plaintes au CSSP, mais sans résultat. Le Protecteur national de l’élève nous assure qu’il n’y a rien à faire. »
Interrogé, le Protecteur national de l’élève n’a pas souhaité commenter la situation. « Nous n’infirmons ou ne confirmons jamais son intervention dans un dossier. Il en est de même pour la réception ou non de plaintes sur un sujet donné. Si les personnes concernées par une situation touchant les services scolaires se sentent lésées, elles peuvent manifester leur insatisfaction par le biais du nouveau processus de traitement des plaintes et signalements en vigueur depuis le 28 août dernier. »