Rentrée difficile pour sept élèves transférés
ÉCOLE. La rentrée scolaire sera pénible pour le petit Mathis de Saint-Césaire qui devra se réadapter à un nouveau milieu, puisqu’il a été transféré à l’école Saint-Michel de Rougemont pour compléter sa deuxième année.
Le directeur du secrétariat général et des communications de la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR), Mario Champagne, soutient que sept élèves subissent cette situation cette année. Trois enfants de première année ont donc été transférés et quatre en deuxième.
La CSDHR se base sur sa politique d’admission et d’inscription pour déterminer les élèves qui sont transférés. Selon cette dernière, un enfant qui est touché par le transfert ne devrait pas l’être à plus d’une reprise au cours de son éducation primaire.
La maman de Mathias, Catherine Chouinard, aurait espéré que d’autres avenues soient envisagées avant de prendre une telle décision. Elle aurait apprécié que la CSDHR puisse payer un professeur avec du surnuméraire ou encore de laisser le nombre de classes intact. En gardant les quatre groupes en deuxième année, elle croit que son garçon n’aurait pas eu à subir le transfert.
50 minutes de transport
« Non seulement, mon fils subit le transfert, mais il devra également subit 50 minutes de transport scolaire matin et soir, alors que nous demeurons à moins de 10 minutes de l’école. Où est donc le service à la clientèle dont se vantent les Commissions scolaires », se désole Mme Chouinard.
Cette dernière s’estime déçue du manque de réceptivité de la part des commissaires, à qui elle a adressé quelques lettres et appels.
En ce qui concerne le transport scolaire, M. Champagne indique que la politique de la Commission scolaire impose de ne pas dépasser une heure. Dans le cas de ce circuit, il mentionne que le temps estimé pour le trajet est d’environ 45 minutes, ce qui respecte les balises données.
« Nous sommes conscients que ce n’est pas agréable. Dans un monde idéal, nous ne ferions pas de transferts. Je crois aussi que la façon dont le parent présente la situation à l’enfant est importante », note Mario Champagne.
Mme Chouinard confie que son garçon angoisse de devoir aller dans une nouvelle école et de perdre tous ses amis. Elle aurait apprécié obtenir davantage d’explications de la part de la Commission scolaire.
« En temps de négociations, j’ai l’impression que nous sommes pris en otage », conclut-elle.