Questions-réponses avec Alain Brière

Le maire sortant de Rougemont, Alain Brière, prend sa retraite après 8 ans à la tête de la Municipalité. Celui qui a aussi été conseiller municipal à Marieville au début des années 2000 s’est entretenu avec le Journal concernant sa carrière politique.

Quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier ?

« Je dirais que je suis fier de toutes les réalisations que nous avons faites comme notre investissement pour la nouvelle caserne, la rénovation de la bibliothèque, l’aménagement d’une salle de réception et la future construction d’un nouveau centre des loisirs.
Nous sommes en train d’obtenir l’autorisation pour fournir en eau potable les citoyens de la municipalité pour les 20 prochaines années. Nous avons aussi mis à niveau la centrale de traitement des eaux.
Avec l’accident cycliste en 2010, nous avons également pu obtenir un feu de circulation à l’intersection de la route 112 et du rang de la Petite-Caroline grâce à des pressions continues auprès du ministère. Ça faisait une vingtaine d’années que Rougemont réclamait que ce soit fait.
Et tout ça a été fait à peu près sans augmenter les taxes des citoyens et faire de règlements d’emprunts. »

Y a-t-il une chose qui vous a déçu durant vos deux mandats ?

« Je pense que j’ai pas mal tout fait ce que je voulais faire. La seule chose que j’ai trouvé difficile en politique, c’est que des gens viennent faire de la politique pour satisfaire à un besoin personnel.
Moi, je n’étais pas là pour servir mes besoins. Ça, c’est quelque chose que je déplore.
Malgré tout, je considère avoir quand même eu un bon conseil. J’ai pu rallier les troupes.
Mais cette partie-là dans mon deuxième mandat, ça n’a pas été facile. Ça a occasionné des coûts pour la municipalité à cause de poursuite contre Rougemont et un conseiller. »

Qu’est-ce qui s’en vient dans le futur proche pour Alain Brière ?

« Je suis encore conseiller financier. Je viens tout juste d’avoir 70 ans.
Je vais penser à moi. Je vais laisser l’avenir me guider.
Je fais confiance au “deuxième étage” qui me mènera où il le veut bien.
Et étant donné que je suis toujours conseiller financier, je travaille dans un domaine que j’ai toujours aimé.
Des gens pourraient cogner à ma porte pour me proposer quelque chose qui pourrait m’intéresser, mais ce n’est pas arrivé encore ! »