Provoquer les rencontres
Le 1er décembre, la FADOQ de Chambly a organisé un dîner humanitaire de Noël à la salle des aînés pour les personnes âgées qui désirent briser la solitude à l’aube de la festive période. Qui sont ces gens seuls?
Ils ont été environ 85 individus, de 70 à 90 ans, à se regrouper afin de socialiser et de profiter du service offert par les bénévoles. Bingo, musique de Noël, danse, nourriture et jeux étaient au menu pour les participants sur place.
« La plupart du temps, je suis seule. J’ai deux enfants qui viennent me voir à l’occasion selon leurs disponibilités, mais avec leurs obligations, ce n’est pas toujours facile », met de l’avant Lise Pierre, qui participait à ce dîner pour la toute première fois.
« Mon quotidien, c’est de manger, de lire un peu, de regarder la télévision, souvent de façon isolée. Je peux faire quelques activités de base, mais ma santé me restreint. Ce genre d’activités, ça remonte le moral, ça permet de discuter avec toutes sortes de personnes. C’est festif à travers un bon repas et ça nous sort de notre solitude. C’est vraiment une belle journée », émet la dame de 88 ans qui demeure à la Résidence La Seigneurie de Chambly.
Aide à la mobilité
Jacqueline Beaudoin demeure à Carignan. De son propre chef, elle prend son véhicule et assure le transport d’une personne âgée isolée.
« Mon quotidien, c’est de manger, de lire un peu, de regarder la télévision, souvent de façon isolée. » – Lise Pierre
« Ça l’incite à sortir de chez elle et je l’accompagne, car j’en retire également du plaisir. Parfois, au départ, elle refuse, mais en fin de compte, elle finit par accepter d’y aller. Elle me dit même par la suite combien elle a passé une belle journée. C’est un beau prétexte pour se rencontrer et avoir des discussions. Cette journée bien organisée lui fait grand bien », indique Mme Beaudoin.
Rôle des bénévoles
Les invités se laissent servir par les bénévoles déployés. Ces derniers ont toutefois d’autres mandats. Anne-Marie Clair, directrice du Journal de Chambly, a fait partie des personnes offrant gracieusement de leur temps.
« Il y avait deux bénévoles par table. Notre rôle était aussi de stimuler les discussions et de contribuer à l’entretien des conversations. On contribue au party de ces gens seuls. L’événement fait en sorte qu’ils se sentent considérés, qu’ils ne sont pas oubliés », exprime Anne-Marie Clair.
