Projet de police à Chambly : le maire plaide sa cause

POLITIQUE. La Ville de Chambly plaidera, lundi, devant la Cour supérieure du Québec, sa requête de sauvegarde en inopposabilité visant à faire invalider la décision du ministère de la Sécurité publique de prolonger l’entente avec la Régie de police Richel

Le juge qui entendra la cause pourra soit juger sur le banc, c’est-à-dire immédiatement, ou prendre le dossier en délibéré en rendre une décision ultérieurement. «Nous apprécierons qu’il rende sa décision le plus vite possible», déclare le maire de Chambly, Denis Lavoie.

Rappelons que l’entente intermunicipale avec la Régie prendra fin à compter du 1er janvier 2016. La Ville de Chambly a demandé à être desservie par la Sûreté du Québec à partir de cette date. Si le prolongement de l’entente est maintenu, le maire indique que  le conseil décidera s’il continue à payer pour les services de la Régie. La Ville attend la décision du tribunal pour statuer sur cette question.

La présidente de la Régie Diane Lavoie n’a pour l’instant reçu aucune contre-indication comme quoi Chambly cesserait de payer.

« Nous avons l’obligation de desservir les 17 municipalités de la Régie. Nous nous conformons à la lettre envoyée par le ministre Pierre Moreau. Si la Ville de Chambly cessait de payer, le conseil d’administration prendra les décisions qui s’imposent », évoque Mme Lavoie.

Du côté de Richelieu, le maire Jacques Ladouceur assure qu’il paiera le corps de police qui patrouillera sur son secteur. « Mon petit doigt me dit que quelque chose va se décider bientôt. Le ministère ne peut pas laisser la situation dans le néant longtemps », conclut-il.

En collaboration avec Annabelle Baillargeon