Pour la sécurité des écoliers

Avec la rentrée scolaire et les dangers de la route, des acteurs des milieux communautaire et municipal font leur part pour sensibiliser la population aux principes de sécurité des écoliers.

À la suite d’une recommandation de la Table consultative municipale transport et mobilité active, la Ville de Chambly avait lancé une démarche promotionnelle visant à renforcer la sécurité routière dans tous les secteurs de son territoire. Dans le même ordre d’idées, la campagne « Ralentissez, ils sont de retour! » a été lancée au début de la rentrée scolaire. Mais selon un bénévole et grand-papa dévoué, il faut faire preuve de plus de vigilance pour assurer la sécurité des petits bouts de chou.

« Il faut débarquer un enfant sur le trottoir, pas de l’autre côté de la rue. » – Gilles Proulx

Un bénévole qui prend sa « retraite »

Connu à Chambly pour son implication auprès des écoles William-Latter et Sainte-Marie afin d’en sécuriser les routes et les intersections à proximité, le bénévole Gilles Proulx a contacté le journal pour annoncer qu’il se « retirait » de l’action communautaire mise en place, mais qu’il était important d’assurer sa relève et de s’impliquer comme lui pour mieux protéger les enfants. « Je suis un bénévole dévoué, mais aussi un spécialiste de gros chantiers en sécurité, comme entrepreneur retraité », rappelle celui qui souhaite faire passer un « message de sécurité, un message essentiel de la part d’une personne qui se retire mais qui maintient ses convictions ».

Déposer les enfants sur le trottoir

M. Proulx met en garde la population et la Ville contre les risques liés aux travaux de certains coins de rue qui obstruent la vue ou forcent les autobus et les parents à faire descendre leurs enfants ailleurs que sur le trottoir, une pratique répandue. « Il faut débarquer un enfant sur le trottoir, pas de l’autre côté de la rue. Certains parents débarquent leur enfant de l’autre bord et lui tendent la main pour qu’il traverse. Il y a l’histoire des ballons dans la rue aussi, qui sont néfastes. Un enfant court après son ballon sans nécessairement voir une automobile arriver. Ce sont des détails importants. J’ai contribué à faire mettre des limites de vitesse de 30 km/h en partant de la rue Barré en descendant Denault, parce qu’au niveau de Lebel, on tombe à 50 km/h. Ça m’inquiète un peu, mais je dois aujourd’hui me retirer, car j’avais promis de continuer mon œuvre encore six ans et j’ai maintenant 67 ans. » Il insiste sur l’importance d’une relève. « Ça prend une personne intervenante d’école pour assurer leur sécurité. »