Fondation Pierre Breton : plus que jamais présente à l’heure du lunch
La Fondation Pierre Breton poursuit son mandat entamé en 2015 pour aider les écoliers défavorisés. Elle a remis près de 1000 $ à l’école Saint-Michel de Rougemont.
C’est, au total, 13 005 $ qui ont été remis à 12 écoles de la région correspondant à la circonscription fédérale de Shefford. Les municipalités de Saint-Césaire, Rougemont ou encore Sainte-Angèle-de-Monnoir font partie de ce territoire, qui comptait le député fédéral libéral Pierre Breton, élu en 2015 et remplacé par la bloquiste Andréanne Larouche en 2019.
La défaite aux élections n’a pas mis un terme à la fondation créée en 2015 par l’élu libéral, « bien au contraire », explique Dany Giard, porte-parole de l’organisation. La Fondation Pierre Breton en a profité pour accueillir au sein de son conseil d’administration l’ancien élu.
« Je crois sincèrement que tous les enfants devraient avoir une chance juste et honnête de réussir. Cependant, les inégalités sont toujours bien réelles et elles rendent parfois la vie si dure à certains enfants dont les besoins sont si criants. C’est pourquoi je suis toujours aussi convaincu de la pertinence de la mission de la fondation. Il a toujours été clair pour moi que ses activités devaient se poursuivre et qu’il était hors de question de laisser tomber ces enfants envers qui nous nous sommes engagés. C’est donc avec une très grande fierté que j’entends poursuivre mon implication au sein de la fondation », d’indiquer dans un communiqué l’ancien député et fondateur de la Fondation, Pierre Breton.
Aide à l’école Saint-Michel
C’est ainsi que le 3 décembre, l’école Saint-Michel de Rougemont a pu profiter d’un don de 975 $. C’est avec beaucoup de fierté que le président de la Fondation Pierre Breton, Serge Bouchard, a annoncé la remise de chèques à plusieurs écoles de la région afin d’offrir des déjeuners et des collations santé aux élèves défavorisés qui fréquentent ces établissements.
« Il a toujours été clair pour moi que ses activités devaient se poursuivre et qu’il était hors de question de laisser tomber ces enfants envers qui nous nous sommes engagés. » – Pierre Breton
« Le choix des écoles ainsi que les montants versés sont décidés en fonction du calcul de l’indice de défavorisation réalisé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Cet indice n’est cependant qu’un chiffre qui ne reflète pas toujours la réalité. L’indice le plus haut est 10 et nous desservons actuellement les établissements avec les indices 10, 9 et 8. Mais il y a aussi dans les établissements avec l’indice 4 des enfants qui n’ont rien dans leur boîte à lunch », nous a précisé M. Savard.
L’invitation aux dons
Les représentants de la Fondation Pierre Breton ont profité de l’occasion pour annoncer la mise en vente officielle de billets de spectacle pour le concert-bénéfice de Dan Bigras, qui sera présenté à la Salle rouge de l’école secondaire du Séminaire du Verbe Divin, le 28 mars prochain à 20 h.
Le prix du billet est de 75 $ et il est possible de s’en procurer directement auprès de l’Agence Pierre Gravel International, située au 89, rue Alexandra, à Granby.
M. Savard nous indique qu’il est plus motivé que jamais à récolter des fonds pour la fondation. « Nous nous finançons grâce aux dons, à l’organisation de spectacles, d’activités… toutes les façons sont bonnes pour récolter de l’argent et le redistribuer aux écoles. »
Il faut dire qu’il n’est pas rare, en proposant l’aide de la Fondation aux écoles de la région, que M. Bouchard prenne conscience que l’organisme a son utilité. « Les chefs d’établissements m’indiquent souvent que des professeurs n’hésitent pas à donner leur lunch à des enfants qui n’ont rien à manger. Nous n’avons pas de chiffre précis, aucune statistique n’est tenue à ce sujet, mais je peux vous dire que la situation ne s‘améliore pas. Ce n’est pas qu’une question de pauvreté, il y a aussi beaucoup de cas de négligence. Mais nous ne sommes pas là pour juger, mais pour aider les enfants qui vivent cette réalité. »
Dany Giard, qui, lui aussi, se joint aux administrateurs et aux bénévoles de la fondation, a également des exemples, que ce certain directeur d’école lui a rapportés. « Il n’est pas rare de voir, dans une des écoles aidées par la fondation, des professeurs s’occuper de trouver un repas à deux, trois ou quatre élèves dans une classe de vingt. Certains n’ont pas déjeuné et n’ont pas de lunch. Le repas suivant est loin, après. »
Le point positif semble être que « la Fondation Pierre Breton se porte bien et que ses activités et l’implication de ses membres témoignent de son dynamisme et de sa vitalité », de préciser M. Giard.